César Wicart (1812-1881)
César-Henri-Dominique naît à Meteren le 21 octobre 1812. Il est le quatrième et dernier enfant d’Alexis-Joseph Wicart, marchand drapier, et de Marie-Catherine Degroote, tous deux originaires de Vieux-Berquin. Les deux familles sont étroitement liées : son grand-père paternel, cultivateur à Vieux-Berquin a épousé une Degroote ; sa mère, Marie-Catherine, a un oncle et une cousine qui ont épousé des Wicart, et son deuxième fils épousera en 1845 une Wicart… Dans la généalogie de Marie-Catherine, on note le grand-père, Morin Degroote (1699-1780), qui était bailli de la seigneurie de Broucke ou de la Bleue-Tour, à Vieux-Berquin (celle dont le fameux abbé Jules-Auguste Lemire, né en 1853 dans le même village, confessait qu’elle faisait frissonner tous les paysans qui se souvenaient du tilleul où on pendait les malfaiteurs) mais aussi l’oncle prêtre, l’abbé Louis-François-Xavier Degroote (1784-1823) qui dès 1802 sera desservant d’Oxelaëre, où il mourra. César a un frère aîné, Alexis (1799-1879) qui sera ordonné prêtre en 1821 et deviendra un jour évêque de Fréjus, une sœur, Adélaïde-Justine-Fortunée (née en 1807) qui consacrera sa vie au service de son grand frère, et un frère Auguste-Joseph (1804-1864) qui sera élu maire de Méteren a plusieurs reprises (de 1816 à 1822 et de 1834 à 1840). César entre à son tour au séminaire, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Cambrai en 1837. En 1840 il est co-fondateur du fameux collège de Marcq-en-Barœul : le 4 juillet de cette année il sollicite du ministère l’autorisation d’y ouvrir une maison d’éducation et d’en recevoir le titre de chef d’institution auquel son grade de bachelier en sciences lui permet d’aspirer ; le conseil royal de l'instruction publique, par arrêté du 27 juillet 1840 approuvé par le ministre le lui accorde ; avec la bénédiction des évêques d’Arras et de Cambrai l’établissement ouvre ses portes le 15 octobre 1840 avec le futur chanoine Crèvecœur comme administrateur. En 1845, César est fait chanoine honoraire de Cambrai, mais lorsque son frère Alexis devient évêque de Fréjus la même année, il l’accompagne et reçoit de lui immédiatement le titre de chanoine honoraire de Fréjus. En 1849 son frère le nomme écolâtre et le charge de la direction des communautés religieuses, avec le titre de vicaire général honoraire. Il sera promu chanoine titulaire en 1848 avec la dignité d’archidiacre, et vicaire général en 1853, à la mort du chanoine Pons. Il assiste son frère et parfois tempère son caractère impétueux comme on le voit dans l’affrontement avec le clergé toulonnais ; le chanoine Espitalier qui remarque qu’« autant Mgr Wicart était vif et irascible, autant M. César était patient et doux » rapporte cette anecdote significative : « Apprenant que le curé de St-Cyprien, M. Clapier était au nombre des signataires [d’une pétition contre lui adressée au Souverain Pontife], le fougueux prélat se transporta chez lui et l’accabla de reproches ; et apercevant dans le salon son portrait qu’il lui avait donné en gage d’amitié, il le décroche et le brise à ses pieds, en disant : ‘ Vous êtes indigne de le garder ’. Il sort ensuite précipitamment et remonte en voiture. ‘ Qu’avez-vous fait ? lui dit alors son frère qui l’accompagnait ; l’émotion va tuer ce prêtre ’. – ‘ Croyez-vous ? que faut-il faire ? ’ répond le Prélat. ‘ Retourner, pour le rassurer. ’ Le cocher reçoit l’ordre de revenir au faubourg. L’évêque rentre : ‘ Mon cher, dit-il au curé, en lui serrant la main, excusez-moi. Veuillez tout oublier ’. » Quand son frère quitte Fréjus pour créer le diocèse de Laval en 1855, César le suit tout naturellement en retrouvant le statut de chanoine honoraire de Fréjus et reçoit le titre de premier vicaire général pour le diocèse mayennais par décret du 7 novembre 1855. Il meurt à Laval, toujours en poste, le 21 septembre 1881, deux ans après son frère.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.

Louis-Charles-Jean-Baptiste Michel, né à Aix le 12 juillet 1761, exerça son ministère au séminaire d’Aix après son ordination sacerdotale.
Lorsqu’éclata la Révolution française il dut s’exiler en Italie. Au retour de la paix, il travailla à la réorganisation du culte sur l’agglomération toulonnaise, fut nommé curé de Saint-Pierre, de Saint-Louis puis de Sainte-Marie, l’ancienne cathédrale. Il fut nommé chanoine honoraire du tout nouveau chapitre de Fréjus dès la première promotion du 30 novembre 1823. Sur l’insistance de son évêque, Mgr de Richery promu au siège archiépiscopal d’Aix, il fut choisi pour lui succéder le 27 juillet 1829. On verra sa 
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n jour, alors qu'il était en train de terminer ses études de droit, un ami lui propose de faire de la figuration dans une prise de vue aux studios du Film d'Art à Neuilly, ce qui est le début d'une formidable aventure : il est remarqué par Julien Duvivier et Marcel Vandal qui en feront un acteur ; ce sera ensuite une série de tournages : Le Bouif errant en 1925, et surtout l’Homme à l’Hispano en 1926, où il tient le rôle principal, ce qui le propulsera au rang de star, La nuit est à nous et Yellow Stocking en 1928, The broken melody et Un soir au Cocktail’s Bar en 1929, etc.
attirent Arletty, Mary Marquet et Cécile Sorel ; le 14 octobre 1944 il reçoit du cardinal Suhard, archevêque de Paris, la mission de prêcher à Notre-Dame la première station de l'Avent qui suivait la libération de la capitale. En juillet 1947, il est affecté comme vicaire à la paroisse de Sanary-sur-Mer. Bientôt, le chanoine Cathala lui résigne sa charge tout en restant auprès de lui (il mourra accidentellement le 6 septembre 1951) : c'est ainsi que l'abbé Galli devient curé de Sanary le 23 février 1950. En 1955, il se lance dans la construction d’une "Cité de la jeunesse" destinée à accueillir les activités sportives, culturelles et religieuses importantes de la ville : Mg
r Gaudel vient bénir la première pierre le 8 mai 1957 et Maurice Herzog, Haut Commissaire à la Jeunesse vient inaugurer le 28 juin 1959 la première "Cité de la Jeunesse" de France ; elle accueillera dans les années 60 Johny Hallyday, Enrico Macias, Claude François, Jacques Brel, etc. ; en 1977 le bon curé fera don de cet espace à la municipalité à condition que les messes des Rameaux, de Pâques et de Noël puissent encore y être célébrées ; le bâtiment deviendra à sa mort le « Théâtre Galli ». En 1963, il fait exécuter d'importants travaux à l'église paroissiale Saint-Nazaire pour l'adapter aux nouvelles prescriptions liturgiques. C’est le 7 septembre de cette année que Mgr Barthe le nomme chanoine honoraire de sa cathédrale ; en 1970 il est fait chevalier de la Légion d’honneur et en 1976 il devient chanoine titulaire. En retraite sur place, il intègrera l'Académie du Var en 1978 d'abord comme membre associé puis comme membre actif l'année suivante. Le chanoine Galli meurt le 3 juillet 1982 à l'hôpital de la Conception, à Marseille, entouré de la vénération de tous. Il est inhumé à Sanary après des obsèques célébrées dans la Cité de la Jeunesse.
Mgr Jordany avait été fait évêque de Fréjus et Toulon en 1855 :
on se reportera aux notices concernant les évêques pour sa