François-Maxime Chieusse de Combaud (1755-1828)
François-Maxime appartient à une famille établie depuis des siècles à Lorgues. Il y nait le 16 octobre 1755 ; écuyer, il est le deuxième enfant de Louis-André de Chieusses, seigneur de Combaud, marié en 1748 avec Anne d’Escalis. Titulaire d'un brevet royal en date du 11 janvier 1778 qui lui octroyait la première stalle vacante au chapitre de Toulon, il occupa celle de théologal laissée par la mort du chanoine Pierre-Paul Garnier le 18 juillet 1782. Cette fonction exigeait une qualification que pouvait présenter le chanoine Chieusse, titulaire d'un doctorat de théologie de l'université de Paris. Quand éclata la Révolution française, foncièrement fidèle à l'Eglise, il dut émigrer d'abord à Nice en 1792 puis en Italie, mais pour revenir bientôt en France, dès avant le rétablissement des cultes puisqu'il exerça d'abord son ministère en cachette : il revint à Toulon au cours du siège de la ville avant d'en repartir le 28 frimaire an II (18 décembre 1793). Il fait partie d’un groupe de prêtres qui adressa une supplique à Pie VI pour l’érection d’une confrérie des Saints Anges, cette demande fut agréée et enrichie d’indulgences « à la demande de Mgr Emmanuel-François de Bausset-Roquefort, évêque de Fréjus », le 27 février 1796, à l’époque où notre dernier évêque d’Ancien Régime errait sur les routes entre Ferrare et Venise… Aux conditions ordinaires pour gagner les indulgences était ajoutée celle de « promettre soumission au Souverain Pontife et au Pasteur légitime. » Il figure ensuite en qualité de vicaire à Lorgues à partir du 1er août 1803 et jusqu'en 1818, où il est nommé aumônier des équipages de ligne de Toulon. Dès les mois qui suivent le rétablissement du chapitre par Mgr de Richery le 30 novembre 1823, il est agrégé en 1824 au nombre des chanoines honoraires, il a 68 ans. Il meurt accidentellement à Toulon le soir du 3 novembre 1828, à bord d'un vaisseau où l'on célébrait la fête du roi Charles X : une malencontreuse chute dans l'eau dont on ne s'aperçut que trop tard lui avait été fatale.
Généalogie : Louis-André, dont le frère Jean-François est provincial des Grands Augustins, docteur de Sorbonne (né en 1714) est fils de François de Chieusses, seigneur de Combaud marié en 1705 avec Françoise de Bartholle. François de Chieusses est fils d’André de Chieusses, seigneur de Combaud marié en 1680 avec Honorade de Raimondis. André de Chieusses de Combaud dont le frère Jacques est prêtre et docteur en théologie, est fils de François Chieusse marié en 1647 avec Claire de Barry. François Chieusse, dont la sœur Claire est religieuse, est fils de Jean Chieusse marié en 1630 avec Eléonor d’André. Jean Chieusse, dont le frère Honoré est abbé commandataire du Thoronet, est fils de Bérenguier Chieusse marié en 1610 avec Anne Boyer. Ce Bérenguier, praticien, avait été reçu procureur le 1er octobre 1574, et fut premier consul de Draguignan en 1610/11, avant de s'installer à Lorgues.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.


e Via, frère cadet de Jacques, naît à Cahors, fils de Pierre de Via et de Marie Duèze, sœur de Jacques qui sera évêque de Fréjus du 4 février 1300 au 18 mars 1310, avant d’être élu pape sous le nom de Jean XXII le 7 août 1316.
Michel de Boisfleury naît à Plombières-les-Bains (89) le 7 janvier 1935, fils de Jean Potiron de Boisfleury Maitre et de Marie-Louise Hoppenot. Michel est ordonné le 21 décembre 1963 à l’église Saint-Georges à Toulon.
Il sera successivement vicaire à Saint-Raphaël et à La Loubière (Toulon), curé du Lavandou en 1977 que des problèmes de santé obligent à quitter en 1990, ensuite curé de Pierrefeu puis de La Loubière. Retiré sur la paroisse du Pont du Las, il y célèbre son jubilé sacerdotal le 23 décembre 2013. Il avait été fait chanoine honoraire du chapitre cathédral le 22 septembre 2006. Il meurt à Toulon le 11 juin 2016 dans sa 82ème année et sa 53ème année de sacerdoce. Ses obsèques furent célébrées le mercredi 15 juin 2016 en l’église Saint-Joseph du Pont du Las, à Toulon ; le 17, à l'issue d'une nouvelle cérémonie en l'église de Plombières-les-Bains, il y fut inhumé dans le caveau familial.