Jean-Marie Denneulin (1931-2016)
Jean-Marie Edouard Denneulin est né à Nesles, dans la Somme le 17 juillet 1931. Il est ordonné prêtre le 3 juillet 1955 pour le diocèse d’Arras. Il est vicaire dans le pays minier pendant plusieurs années. Pour des raisons de santé, il rejoint le diocèse de Fréjus-Toulon en 1963. Après une année de vicariat à Sanary, il est nommé vicaire à la paroisse Saint-Louis, de Toulon en 1964, puis en 1966, à la paroisse de l’Immaculée Conception, de la Loubière. En 1967, il est aumônier adjoint de l’Action Catholique générale. En 1972 il devient à Toulon curé de Saint-Georges, puis de Saint-Flavien en 1982. En 1988, il est transféré à Notre-Dame-des-Routes avant d’être promu curé archiprêtre de la cathédrale de Fréjus en 1992, poste qu’il conservera jusqu’en 1997. Victime de plusieurs infarctus, il se retire sur La-Croix-Valmer et Gassin puis devient Père spirituel au séminaire de la Castille, tout en rendant des services à la paroisse de La Crau. En 2002, il rejoint Toulon où il est prêtre auxiliaire sur la paroisse Ste-Thérèse du Pont-de-Suve, c'est alors qu'il reçoit le camail de chanoine titulaire de la cathédrale. Retiré à Ollioules, proche d’un de ses frères qu’il accompagne jusqu’à la mort, il décède à son tour le mardi 2 août 2016 à Toulon. Ses funérailles, présidées par Mgr Molinas, sont célébrées le vendredi 5 août, suivies de l’inhumation dans le caveau des prêtres du cimetière central de Toulon.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
