Paul Rey (1897-1961) 
Paul-Justin-Marie Rey nait à Toulon, le 8 juillet 1897, fils de Louis-Etienne Rey et de Joséphine-Marie Colomb. Il reçoit le baptême à Saint-Joseph du Pont-du-Las le 15 juillet suivant. Paul Rey est ordonné prêtre le 9 novembre 1919 et gagne Rome pour y parfaire sa formation. Il en reviendra en 1921 pour être nommé vicaire à Fréjus, à partir du 16 octobre de la même année. Le 1er décembre 1930 l’abbé Rey devient vicaire de Draguignan, avant d’en devenir le curé archiprêtre avec le titre de chanoine honoraire, le 27 mai 1943. Le chanoine Rey donne sa démission le 9 septembre 1958 sans quitter pour autant la ville qu’il habite depuis vingt-huit ans, puisqu’il devient alors aumônier de Sainte-Marthe. Il décède pendant le Salut du Saint-Sacrement dans la chapelle du Carmel, le 24 novembre 1961, à 64 ans. Sa tombe, dans le caveau des prêtres au cimetière de Draguignan, porte cette épitaphe :


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.


Maurice Valéry Meynier naît le 30 décembre 1913 à Chambonas (Ardèche). Il est ordonné prêtre à Paris le 26 juin 1939 et rejoindra le diocèse de Fréjus et Toulon dans lequel il exercera la fonction d’archiviste de l’évêché depuis le transfert du siège à Toulon en 1958 jusqu’à 1995 et surtout d’aumônier de la maison de la Providence pendant un demi siècle. Il est installé chanoine honoraire en 1983, avec les chanoines Vettraino, Prat et Rouvier. Il meurt à Toulon le 24 mars 1998 et reçoit sa sépulture au cimetière central de la ville.