Logo2 v5

Notre pape François et notre évêque François…

Francois et FrancoisDepuis le 7 janvier, c’est ainsi qu’à chaque prière eucharistique résonne dans le diocèse de Fréjus-Toulon la prière pour l’Eglise selon une antique tradition selon laquelle chaque « Eglise particulière » affirmait sa communion avec ses voisines en particulier avec le siège de Rome (ou la retirait au gré des schismes…). Deux François qui ne sont pourtant pas les mêmes ; parce que l’un est pape et que l’autre est évêque mais aussi parce que le premier se réfère à saint François d’Assise et le second, à saint François de Sales.

La rencontre des deux prénoms n’est pas la seule raison de l’étonnement ressenti les premiers jours : la disparition de Dominique auquel nous étions habitués depuis près d’un quart de siècle a surpris, comme le fait d’apprendre que « notre évêque Dominique » avait dû présenter sa démission. Depuis plus d’un an, en effet, le pape lui avait adjoint un coadjuteur, c’est-à-dire un auxiliaire avec droit de succession. Un délai lui avait été accordé pour qu’ayant transmis le flambeau à celui qui devait le remplacer, il puisse de lui-même se retirer. Les choses ont été malheureusement un peu précipitées avec cette demande instante du Saint-Siège présentée fin décembre 2024. Il serait inutile et nuisible de commenter à l’infini cette sortie qu’on aurait préférée plus élégante : l’Eglise « maîtresse en humanité » selon les mots du saint pape Paul VI manque parfois cruellement de délicatesse en matière de relations humaines…

Elle garde toutefois le souci des personnes en entourant de silence les décisions qui sont prises à leur sujet. Là encore, le silence sert d’avantage les uns et les autres que les diatribes enflammées sans autre argument qu’un ressenti immédiat. Nous reste la prière, prière pour notre évêque émérite et action de grâce pour la part de son ministère qui a porté tant de fruits pour notre diocèse, prière pour notre nouvel évêque afin qu’il se sente accueilli comme celui qui vient au nom du Seigneur et auquel nous souhaitons tant pour lui que pour chacun des membres de notre diocèse une moisson de grâces abondante pour les années à venir.

Les dernières promotions

sacramentaire du chapitre de Fréjus r

2022

Le mercredi 27 avril 2022, en la solennité de la dédicace de la cathédrale de Toulon, Mgr Rey a installé le chanoine Michaël Nachez à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

Lire la suite

2018

Le mercredi 3 octobre 2018, en la fête de saint Cyprien, Mgr Rey a installé le chanoine Charles Mallard à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

Lire la suite

2017

Le mercredi 26 avril 2017, Mgr Rey a installé deux nouveaux chanoines honoraires qui ont reçu à cette occasion les insignes de leur nouvelle fonction dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.        

Lire la suite

2016

Le 19 mars 2016, Mgr Rey a nommé cinq nouveaux chanoines, trois chanoines titulaires et deux honoraires, qui furent installés le 23 juin suivant dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.            

Lire la suite

Les publications

sacramentaire du chapitre de Fréjus r2d

 

Morale, histoire, théologie, spiritualité, les chanoines continuent d’apporter leur contribution à la vie du diocèse également par leur recherche et leurs travaux intellectuels.

On trouvera dans cette rubrique quelques références aux publications qui ont vu le jour ces dernières années, même si la liste n’est pas exhaustive.

 

Voir la liste

Chanoines préceptoriaux

ca 1618-ca 1623 Charles Gautier. Il est chanoine depuis 1609 et vicaire général. Il est cité comme sacristain en 1611 (arrêt de la cour du Parlement de Provence du 10 octobre 1611) puis comme préceptorial en 1618 : il est à ce titre sommé par le Conseil communal en 1621 de remplir ses obligations et de payer "un précepteur pour enseigner et instruire la jeunesse dudit Fréjus" ; l’affaire portée au Parlement donne gain de cause au Conseil communal par arrêt du 10 octobre 1623.

1623-1665 Charles Tassy. Il s’engage pour lui et ses successeurs dans cette fonction à donner 60 livres par an pour l’entretien d’un maître d’école à qui il doit fournir le local. Il meurt le 24 juillet 1665 et c’est encore de sa libéralité que naquit le séminaire, avec les biens immobiliers qu’il laissait pour cette destination.

1665-1674 Jean-Baptiste Tassy, à la mort du précédent, obtient en justice auprès du Parlement de Provence de conserver le canonicat préceptorial et la prébende de Séranon que lui avait résignés Charles Tassy, son oncle contre Louis Ondedei et Joseph Camelin qui prétendaient les avoir reçus du chapitre. Il est cependant débouté par jugement du Parlement de Paris, le 11 janvier 1674, au profit du suivant.

1674-1681 Antoine Sarde ( -1681), chanoine, vicaire official, mort le 12 octobre 1681. Il est à l’origine d’une question de préséance évoquée dans un arrêt de la cour du Parlement de Provence le 14 décembre 1671 contre le chanoine Martin, à l’occasion de sa prise de possession de la chanoinie préceptoriale contre Nicolas Antelmi ; il y est présenté comme prêtre, docteur en sainte théologie.

-1720 Joseph Peissonel. Titulaire de la prébende de Séranon dans les années 1710, il occupe à ce titre la charge de préceptorial, jusqu'à sa mort le 21 septembre 1720.

-1778 Charles Gavoty, cède à Cosme Martinot son bénéfice de Séranon le 24 décembre 1778 pour celui de capiscol vacant depuis la veille par la mort du chanoine Attanoux, .

- 1778-1790 Au début de la Révolution, il semble que ce soit le chanoine Cosme Martinot qui détenait encore le bénéfice de Séranon, et à ce titre là occupait la charge de préceptorial.