Chanoines préceptoriaux
ca 1618-ca 1623 Charles Gautier. Il est chanoine depuis 1609 et vicaire général. Il est cité comme sacristain en 1611 (arrêt de la cour du Parlement de Provence du 10 octobre 1611) puis comme préceptorial en 1618 : il est à ce titre sommé par le Conseil communal en 1621 de remplir ses obligations et de payer "un précepteur pour enseigner et instruire la jeunesse dudit Fréjus" ; l’affaire portée au Parlement donne gain de cause au Conseil communal par arrêt du 10 octobre 1623.
1623-1665 Charles Tassy. Il s’engage pour lui et ses successeurs dans cette fonction à donner 60 livres par an pour l’entretien d’un maître d’école à qui il doit fournir le local. Il meurt le 24 juillet 1665 et c’est encore de sa libéralité que naquit le séminaire, avec les biens immobiliers qu’il laissait pour cette destination.
1665-1674 Jean-Baptiste Tassy, à la mort du précédent, obtient en justice auprès du Parlement de Provence de conserver le canonicat préceptorial et la prébende de Séranon que lui avait résignés Charles Tassy, son oncle contre Louis Ondedei et Joseph Camelin qui prétendaient les avoir reçus du chapitre. Il est cependant débouté par jugement du Parlement de Paris, le 11 janvier 1674, au profit du suivant.
1674-1681 Antoine Sarde ( -1681), chanoine, vicaire official, mort le 12 octobre 1681. Il est à l’origine d’une question de préséance évoquée dans un arrêt de la cour du Parlement de Provence le 14 décembre 1671 contre le chanoine Martin, à l’occasion de sa prise de possession de la chanoinie préceptoriale contre Nicolas Antelmi ; il y est présenté comme prêtre, docteur en sainte théologie.
-1720 Joseph Peissonel. Titulaire de la prébende de Séranon dans les années 1710, il occupe à ce titre la charge de préceptorial, jusqu'à sa mort le 21 septembre 1720.
-1778 Charles Gavoty, cède à Cosme Martinot son bénéfice de Séranon le 24 décembre 1778 pour celui de capiscol vacant depuis la veille par la mort du chanoine Attanoux, .
- 1778-1790 Au début de la Révolution, il semble que ce soit le chanoine Cosme Martinot qui détenait encore le bénéfice de Séranon, et à ce titre là occupait la charge de préceptorial.