Liste fragmentaire des chanoines capiscols
1206 JEAN-BAPTISTE VITAL, chantre, apparaît dans une charte de cette année.
ca 1300-1303 FRANCOIS DE ROQUEBRUNE, participe à la première élection épiscopale de 1300. Malade en juin 1303.
1304-1311 JACQUES DE VIA, occupe cette stalle au moins depuis le 28 janvier 1304.
1311 ALPHANT RAYMOND
ca 1350 HELIE DE SALIGNAC. Nommé évêque de Sarlat le 10 mai 1359.
1364 AYMERIC DE CAMPUAC
JEAN RAME, abréviateur des Lettres apostoliques à la chancellerie papale, est préchantre de Fréjus. Il meurt avant 1406.
1436 PIERRE DE CLAPIERS, du 16 août 1436 à sa nomination comme évêque de Toulon le 19 septembre de la même année.
-1467 JEAN JENSEL. Son testament, daté de 1467 était conservé aux archives de la chartreuse de Montrieux.
1477 GUILLAUME GAUFFRED, il est témoin de l'acte par lequel l'évêque Urbain Fieschi lève en octobre 1477 les dernières censures portées contre le clergé de Fréjus, et de celui par lequel il afferme le bailliage de Fayence. On le retrouve en 1486, lors de la vacance du siège épiscopal.
ca 1545 RAPHAEL GILLY
ca 1552-1559 HONORE CLEMENT
<1560-1582> DONAT GILLY
<1585-1609> GUILLAUME BARBOSSY, encore cité en 1609.
<1610-1633 GUILLAUME DE NIGRIS
1635 ESPRIT DE NIGRIS
1639 ANDRE GROS
1643 ANTOINE OLLIVIER, il meurt en 1662.
1665 LOUIS ONDEDEI
ca 1696 JOSEPH D’OLIVARY cité encore en 1708.
1719 JOSEPH D'ESPAGNET
1727 ANTOINE D’ESPAGNET
-1754 JOSEPH-PAUL D’ESPAGNET, il meurt en 1754.
-1778 FRANCOIS-JACQUES ATTANOUX (1702-1778). Attesté déjà en 1757.
1778-1786 CHARLES GAVOTY, attesté comme chanoine déjà en 1764, il succède à Messire Attanoux dès le lendemain de sa mort, à savoir le 24 décembre 1778 et jusqu'en 1786.
1786-1790 BALISTE, il est capiscol quand éclate la Révolution.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
