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Sede vacante

Image1La mort du pape François ce lundi de Pâques inaugure le temps de la vacance du siège de Pierre (en latin sede vacante), rituellement rythmé par les célébrations codifiées plus récemment par le pape saint Jean-Paul II (constitution apostolique Universi Dominici gregis du 22 février 1996) et adaptées par le pape François en 2024. Ce temps est d’abord celui de la prière instante de toute l’Eglise pour que le choix qui sera fait du successeur serve « le salut des âmes qui doit toujours être la loi suprême dans l’Eglise ».

Le décès du pape est constaté par le camerlingue de la sainte Eglise romaine, le cardinal irlando américain Kevin Farrell dans la chapelle où son corps est immédiatement déposé dans un cercueil de chêne zingué (l’usage des trois cercueils de cyprès, de plomb et de chêne ayant été aboli par les récentes dispositions du pape François).

Le même prélat, chargé d’organiser le conclave et d’assurer en quelque sorte l’intérim avec le doyen du Sacré collège scelle alors le bureau et la chambre du pape défunt après avoir annulé en le rayant l’Anneau du pêcheur et le sceau de plomb qui servaient à authentifier les documents pontificaux.

Le cardinal camerlingue informe de la vacance le cardinal vicaire de Rome ainsi que le corps diplomatique et invite tous les cardinaux à se rendre dans la Ville éternelle. C’est à eux, en effet qu’est confié le gouvernement de l’Eglise, qui n’ont cependant aucune autorité pour accomplir les actes réservés au souverain pontife, se contentant d’expédier les affaires courantes ou plus urgentes.

La porte de bronze qui donne accès au Palais apostolique ferme l’un de ses deux vantaux en signe de deuil, les armoiries pontificales font place notamment sur les monnaies et les timbres émis à ce moment à l’ombrellino surmontant les deux clefs, symbole de la vacance papale.

La dépouille du pape défunt est transportée dans la basilique Saint-Pierre où elle est exposée à la vénération des fidèles dans le cercueil ouvert (et non plus sur un catafalque comme pour ses prédécesseurs) qui sera fermé la veille de l’inhumation qui doit avoir lieu entre le quatrième et le sixième jour après sa mort.

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Les dernières promotions

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2022

Le mercredi 27 avril 2022, en la solennité de la dédicace de la cathédrale de Toulon, Mgr Rey a installé le chanoine Michaël Nachez à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

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2018

Le mercredi 3 octobre 2018, en la fête de saint Cyprien, Mgr Rey a installé le chanoine Charles Mallard à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

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2017

Le mercredi 26 avril 2017, Mgr Rey a installé deux nouveaux chanoines honoraires qui ont reçu à cette occasion les insignes de leur nouvelle fonction dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.        

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2016

Le 19 mars 2016, Mgr Rey a nommé cinq nouveaux chanoines, trois chanoines titulaires et deux honoraires, qui furent installés le 23 juin suivant dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.            

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Les publications

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Morale, histoire, théologie, spiritualité, les chanoines continuent d’apporter leur contribution à la vie du diocèse également par leur recherche et leurs travaux intellectuels.

On trouvera dans cette rubrique quelques références aux publications qui ont vu le jour ces dernières années, même si la liste n’est pas exhaustive.

 

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Marius-Jean-Louis Barnieu (1811-1889)

Marius-Jean-Louis Barnieu naît à Toulon le 18 novembre 1811, fils de Jean-Baptiste Barnieu, maître tailleur originaire de Brignoles, et de Thérèse-Virginie Vincent. Ordonné sous-diacre le 15 mars 1834, il reçoit la prêtrise le 19 décembre 1835. Aussitôt après, on le charge de la chaire de philosophie puis d’Ecriture sainte et d’Histoire ecclésiastique au grand séminaire, tout en remplissant les fonctions d'économe. L’abbé Barnieu en devient le supérieur le 20 juin 1844. Il est fait chanoine honoraire de Fréjus quatre jours plus tard, et vicaire général honoraire. A son arrivée sur le siège de Fréjus l’année suivante, Mgr Wicart le prépose, le 19 septembre 1845, à l’importante paroisse d’Hyères où son zèle et sa charité lui vaudront l’estime, l’affection et le dévouement de ses paroissiens. Il a alors des contacts étroits avec le sulfureux maréchal Leroy de Saint-Arnaud qu’il a la consolation de ramener à la foi. C’est peut-être par l’entremise de ce ministre de Louis-Napoléon Bonaparte que le chanoine fit l’objet d’un dossier de candidature à l’épiscopat. Le 13 mars 1856, Mgr Jordany le choisit comme vicaire général. Il reçoit alors une stalle de chanoine titulaire au chapitre. Après vingt ans de service auprès de Mgr Jordany, il est de nouveau choisi par Mgr Terris le 1er juillet 1876 pour exercer auprès de lui les mêmes fonctions de vicaire général. Durant toutes ces années, il aura fait bénéficier le diocèse de sa piété, de son intelligence, de son impartiale justice et de son dévouement total à l’Eglise. Au bout d’un an, voyant ses forces décliner, le chanoine Barnieu proposa de résigner sa charge ; un concert universel de regrets et d’éloges accompagna alors sa retraite. Mgr Terris, en acceptant sa démission, lui marqua sa reconnaissance en lui donnant le 16 août 1877 la stalle de chanoine pénitencier laissée vacante par la mort du chanoine Daniel puis, le 9 juin 1879, celle de doyen du chapitre, au décès du chanoine Nard. Les infirmités s’aggravèrent, son intelligence s’affaiblit jusqu’à s’éteindre complètement au point de le laisser dans un état qui n’était ni la vie ni la mort, qu’il avait cependant acceptée d’avance avec résignation. Il s’éteint finalement à Fréjus le 25 juin 1889.