Jacques Vallagnosc (1823-1901)
Jacques-Pierre-Jean-Baptiste Vallagnosc naquit à Draguignan le 27 juillet 1823 au foyer de Pierre Vallagnosc, chapelier résidant à Flayosc, et d’Elisabeth Aubin. Il dut sa vocation à un ancien vicaire de Draguignan, l’abbé Blancard, qui fut son directeur spirituel pendant plusieurs années et qui mourut en odeur de sainteté laissant le souvenir d’un véritable ascète. L’abbé Vallagnosc fit ses études ecclésiastiques au grand séminaire de Fréjus où il reçut les ordres mineurs au temps de l’abbé Barnieu puis le sous-diaconat et les autres ordres sous le supériorat de l’abbé Infernet. Il fut ordonné prêtre aux Quatre-Temps de décembre 1847 et nommé vicaire à Lorgues où il resta du 28 décembre 1847 au 2 septembre 1849. Mgr Wicart le nomma ensuite vicaire à Cannes où il resta près de neuf ans. Le 1er octobre 1858 Mgr Jordany le nomma curé de Callian, puis Mgr Terris le fit curé de Roquebrune le 15 juin 1876. Afin d’offrir une retraite honorable à cet honorable prêtre après 47 ans de service pastoral, Mgr Mignot le promut chanoine titulaire de sa cathédrale en 1894 : après la nomination agréée par décret du gouvernement en date du 9 juillet, Messire Vallagnosc fit sa profession de foi entre les mains du vicaire général Manfredi et fut installé le 1er août, à l'office capitulaire de l'après-midi. Le chanoine Vallagnosc mourut dans la cité épiscopale le 19 novembre 1901. Ses obsèques furent célébrées à Fréjus puis à Draguignan le mercredi 20 novembre.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
