François Brunel (1678-1738)
Il naît et est baptisé à Fréjus le 1er août 1678, il est au moins le troisième fils d’Etienne Brunel, bourgeois de Fréjus, et de Marguerite Pelat. Ils sont liés à la famille Attanoux puisqu’Anne d’Attanoux est la marraine de François, comme son père, Etienne, fut parrain en 1670, de Marguerite Attanoux, la tante des chanoines du même nom.
Après avoir été re
çu docteur en théologie il est nommé professeur au séminaire de Fréjus et en devient le quatrième supérieur (les trois premiers furent les abbés Jean-Baptiste Robert de 1677 à 1687, Joseph Vairac de 1687 à 1712 et Louis Bouiregan de 1712 à 1725). François Brunel devient chanoine à son tour. Il l’est au moins depuis 1723. Le chanoine Brunel célèbre le 17 janvier 1724 le mariage d’Etienne Maille, avocat en la Cour et de Claire de Brunel, fille d’Antoine et de Dorothée de Perrot de Bourigaille. Il meurt à Fréjus le 2 janvier 1738 et il est inhumé dans une des tombes canoniales de la cathédrale.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
