Mgr Jean-Baptiste Llosa (1884-1975)
Jean-Baptiste Adrien Llosa nait le 4 juillet 1884 à Draguignan, fils de Louis Llosa, confiseur, et d'Elisa Barbaroux. Jean-Baptiste est ordonné prêtre à Draguignan le 22 septembre 1907. Agrégé au clergé de la cathédrale, l'abbé Llosa est chapelain de Saint-Aygulf en 1921. Il est esnuite professeur au séminaire de la Castille et promu chanoine honoraire en 1928. Le chanoine Llosa se voit confier la cure de Notre-Dame de la Seds, à Toulon de 1936 à 1938. Lorsqu’il reçoit sa nomination d’évêque d’Ajaccio le 14 septembre 1938, Monseigneur Llosa devient chanoine d'honneur. Le nouvel évêque est sacré le 9 novembre en la cathédrale de Toulon par Monseigneur Simeone, évêque de Fréjus et Toulon, et par NN.SS. Jorcin et Rodié. Assistant au trône pontifical le 27 avril 1956, Monseigneur Llosa participe au concile Vatican II. Anticipant de trois ans l'obligation de démissionner à 75 ans pour les évêques portée en 1966 par le pape Paul VI, il se démet de son siège la même année pour recevoir le titre d'évêque titulaire de Taborenta le 26 juillet 1966, qu'il résignera le 18 février 1971 pour ne garder que celui d'évêque émérite d'Ajaccio. Il meurt en Corse, à Santa-Maria-di-Lota le 12 mars 1975 et est inhumé en la cathédrale d’Ajaccio le 15 mars 1975.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
