Robert de Via (1321-1383)
Robert nait en 1321, fils de Pierre II de Via (ca 1280-1337) et de Bernarde Dumas (ou Delmas). Il était le neveu des cardinaux Jacques et Arnaud, le petit-fils de Pierre de Via (ca 1250-1337) et de Marie Duèze, sœur du pape Jean XXII, il est le frère d’Arnaud, d’Isabeau, de Bertrande, de Marie qui épousera Béraud Ier d’Auvergne qui sera la souche de nombreuses familles royales d’Europe, de Pierre qui sera évêque d’Albi (1334-1337), de Jean, et de Jacques.
Il est l’oncle de Bertrand de Villemur, évêque de Fréjus de 1371 à 1385.
Robert de Via était chanoine de Rodez et accède à la prévôté de Fréjus le 27 octobre 1347, puis l’abandonne lorsqu’il est nommé évêque de Lodève, le 14 août 1348, siège jusque-là occupé probablement par un parent, Bernard Dumas, mort lors de la grande peste de 1348. De là, il est transféré en 1357 à Lavaur où il meurt en 1383.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
