Louis-Victor Delort (1749-1828)
Louis-Victor Delort naît à Hyères le 2 mars 1750. Son père, Jean-Baptiste Delort, est viguier et capitaine pour le roi de la ville d’Hyères et de sa viguerie, sa mère s’appelle Catherine Dauby.
Il hérite du prieuré de Clumanc (prieuré dépendant de Lérins) pour lequel Mgr de Beauvais, évêque de Senez lui donne des lettres de collation en date du 11 mai 1783 ; il succédait ici à Messire Ange Joseph Dellor, chanoine de la collégiale d’Hyères qui avait tenu ce bénéfice pendant un quart de siècle.
Louis-Victor devient à son tour chanoine de la collégiale d’Hyères en 1790. Au plus fort de la Révolution, il dut se retirer du ministère mais le reprit modestement dès qu’il fut possible en devenant recteur de la petite paroisse de Ste-Anne du Brûlat, près du Beausset. Au rétablissement du chapitre par Mgr de Richery le 30 novembre 1823, il est fait chanoine titulaire de la cathédrale de Fréjus. Il mourut à Fréjus le 6 novembre 1828.


Encore une fois, les pronostics du monde, y compris de l’IA sont passés largement à côté : c’est donc un outsider ou presque qui a été annoncé au soir du 8 mai à la loggia de la basilique Saint-Pierre. Et pourtant, il suffisait de prendre la liste protocolaire des cardinaux, suivre depuis le haut de la première table la série des visages des cardinaux-évêques pour rencontrer assez vite celui du cardinal Prévost : le cardinal Parolin, puis le cardinal Filoni tous deux n’ayant jamais exercé aucune fonction épiscopale au service d’un diocèse, ce qui semble un préalable pour exercer la mission pastorale de l’Eglise universelle ; venait ensuite le cardinal Tagle, grand favori certes mais probablement jugé trop proche du défunt pape ; enfin le cardinal Prévost qui, malgré son identité nord-américaine, réunissait plus d’un atout, celui d’un pasteur, d’un missionnaire, d’un homme de curie, de cultures diverses par son ascendance et son ancrage : américaine, péruvienne, française, italienne, espagnole, etc., de l’expérience et de la modération.
