Guillaume de La Garde
Guillaume de La Garde parvient à la prévôté en 1262, y succédant à Guillaume de Saint-Martin. La Gallia christiana assure qu’il était chanoine en 1256. Est-ce lui qu’il faut déjà reconnaître en 1235 dans le chanoine V. (Villelmus ?) de Gardi qui, le 19 août de cette année est témoin de l’échange du château de Marsens (sur la commune actuelle du Muy) contre ceux du Puget et d’Agay, entre le comte et l’évêque ? Jadis chapelain du Saint-Siège, il est nommé auditeur par Innocent IV pour étudier le procès pendant à la Curie entre les religieuses de Prouille et le monastère de Saint-Hilaire au sujet de l'église Saint-Martin de Limoux, il est cité à ce titre ("dilectum filium magistrum Willelmum praepositum Forojuliensis ecclesiae") dans la sentence rendue par le pape à ce sujet, le 16 avril 1263. Le prévôt Guillaume de La Garde eut à ferrailler avec l’évêque Guillaume de Lafont au sujet des droits temporels du chapitre. Ce différend obligera l’archevêque d’Aix Guillaume Vicedomino à venir arbitrer l’affaire à Fréjus le 22 novembre 1271. Entre cette date et 1292 où apparaît le prévôt Bertrand de Morzellis, aucune mention du prévôt ne permet de déterminer le terme de sa charge.