Jules Laurent (1893-1970)
Jules Louis Laurent, naît à Flayosc le 29 septembre 1893, fils de Victor Pierre Laurent et de Marguerite Virginie Giraud. Il est déjà étudiant en théologie quand il est enrôlé pour la guerre de 14, au cours de laquelle il est reconnu comme un soldat « d’une haute valeur morale qui accomplit son service de brancardier avec le plus grand mépris du danger dans des circonstances souvent très périlleuses », un « infirmier d’un dévouement à toute épreuve, qui a ramené et soigné les blessés de sa batterie sous un feu violent d’obus de gros calibre, portant spontanément secours à des blessés isolés », ce qui lui vaut la croix de guerre. Démobilisé, il rejoint sa famille puis le grand séminaire de Fréjus où il achève sa formation. Au terme, il est ordonné prêtre à Fréjus le 29 juin 1921. Selon l’usage, le jeune prêtre est immédiatement nommé curé d’une petite paroisse, en l’occurrence Tanneron, avant de faire l’expérience de vicaire pendant cinq mois à Cuers en 1924. Après quoi l’abbé Laurent est envoyé comme curé successivement à Régusse et Moissac en août 1924, puis Callian en 1929. Après, il assume la responsabilité de curé-doyen d’Aups en 1938 et enfin de curé-doyen de Saint-Tropez en 1944. C’est dans cette fonction, qu’on lui remit le camail de chanoine honoraire en 1953. Il fut installé le jeudi 18 juin 1953 avec les chanoines Pourrière, Vuillemin, Journoud et Latil, à l’occasion du jubilé sacerdotal de Mgr Gaudel. Le chanoine Laurent se retire en 1957 d’abord à Agay puis dans son village natal de Flayosc en juillet 1969. C’est là qu’il meurt un an plus tard, le 7 juillet 1970.