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Joseph Guigou (1825-1900)

Marius-Joseph Guigou naît à Vence le 31 mai 1825, fils de petits propriétaires agriculteurs, Jean-Baptiste Guigou et Marie-Madeleine Henriette Alziary. Après sa formation au petit séminaire de Grasse, il s'adonna à l'enseignement d'abord au collège libre de Lorgues puis au petit séminaire de Grasse dont il était issu. Quelques années plus tard, il est ordonné prêtre au grand séminaire de Fréjus. L'abbé Guigou est immédiatement nommé curé de Mandelieu où il reste très peu de temps, puis gagne Cannes comme vicaire, en 1865. Il est ensuite affecté comme aumônier à l’Hospice civil de Cannes où il donne toute sa mesure, mettant en oeuvre ses qualités de coeur et d'esprit, son intelligence et son activité. Il est fait chanoine honoraire de Fréjus en 1874, puis devient Protonotaire apostolique en 1875. Mgr Guigou, amateur de lettres, félibre à ses heures, écrivit plusieurs ouvrages, particulièrement de morale, ainsi qu'une Histoire de Cannes et de son canton, en 1878. Il est fait chanoine de Nice à l’automne 1886, dès le rattachement de l’arrondissement de Grasse à ce diocèse. Il devient ensuite curé-doyen de Cannes en 1890 où il est installé le 14 juin 1890, succédant au chanoine Barbes. Mgr Guigou meurt le 31 juillet 1900 à Saint-Dalmas de Tende (Italie) où il était parti se reposer le 24 juillet. La pompe de ses funérailles alliera encore à la dimension solennelle et publique qu’on  avait connue pour son prédécesseur la dimension affective de regrets sincères d’un pasteur qui avait été foncièrement bon et accessible à tous et ami des pauvres.