Henri Vrambout (1805-1855)
Henri-Constantin-Charles Vrambout naît le 17 fructidor an XIII (4 septembre 1805) à Quesnoy-sur-Deule (Nord), fils de Séraphin-Joseph-Désiré Vrambout, marchand brasseur, et d’Henriette-Joseph Pollet. L’année même où il prit possession du siège de Fréjus, en 1845, Mgr Wicart octroya le rang de chanoine honoraire de sa cathédrale à celui dont il partageait les origines (Méteren et Quesnoy sont distants d’une trentaine de kilomètres) et qui avait comme lui servi le diocèse de Cambrai. L’abbé Vrambout avait été aussi professeur (probablement de morale) au grand séminaire de Reims durant quelques années, expérience dont il tira quelques enseignements pour une de ses publications : Retraite pour se préparer aux vacances, ou méditations pour les élèves des séminaires, sur la nécessité et les moyens de les passer saintement (Lille, 1832), et qui lui valut aussi le titre de chanoine honoraire de Reims. En 1850, l’abbé Vrambout fut chargé de la paroisse Saint-Jacques de Douai : il y trouva une humble chapelle érigée en 1803 qui, sous son active impulsion, fut achetée par la municipalité avec les terrains adjacents et considérablement agrandie en 1852-1853. Le chanoine Vrambout fut aussi l'inspirateur du jubilé de 1855 qui devait célébrer le sixième centenaire du miracle eucharistique de Douai (1254). Mais il fut surtout admirable par sa sollicitude à l’égard des populations affligées par deux épidémies de choléra en 1849 et 1854. C’est victime de son zèle, pour s’être rendu auprès d’un malade qu’il contracta la variole. Elle l’emporta le 5 juin 1855 à Douai, à quelques jours de l'ouverture des fêtes séculaires. Il avait 49 ans. Son oraison funèbre, prononcée le lendemain par Jean-Baptiste Héroguer, grand-doyen, curé de St-Pierre de Douai, fut publiée par la suite.