Clément-Honoré Terras (1869-1949)
Clément-Honoré Terras naît à Méounes le 27 novembre 1869, fils de Jean-Baptiste Terras, cultivateur et d’Irène Baffer. Entré au grand séminaire de Fréjus, il est ordonné prêtre le 29 juin 1895 et demeure comme vicaire dans la ville épiscopale où il est nommé en octobre 1895. L’abbé Terras est ensuite transféré à Bandol en octobre 1897, puis à Draguignan en octobre 1905, toujours comme vicaire. Il devient curé en 1910, en recevant la paroisse de Signes. Mobilisé en août 1914, il sera rendu à la vie civile en 1917. L’abbé Terras est ensuite chargé de la paroisse des Arcs qu’il dirigera pendant de longues années et où il apportera de nombreuses innovations et effectuera des transformations importantes. C’est à l’issue des fêtes du 6ème centenaire de la mort de sainte Roseline qu’il avait parfaitement organisées, que Mgr Simeone lui octroya le titre de doyen. Dans ses paroisses, il sut aussi bien aller à la recherche de la brebis égarée par un apostolat individuel, ranimer la ferveur de ceux qui auraient été tentés de se décourager, avec un dévouement profond pour les âmes, que mettre son sens de l’exactitude, de l’ordre et de la méthode au service du matériel qui constitue une paroisse ; il créa et soutint quantité d’œuvres : écoles, patronages, congrégations, ne reculant jamais devant l’effort et sachant toujours trouver les bienfaiteurs nécessaires. Il était par ailleurs d’abord toujours facile et souriant. Mais l’âge venant, la fatigue se fit sentir, il avait aussi porté le souci d’une mère fort âgée. Il résigna sa cure et sollicita de prendre la charge de celle de son petit pays natal dont il espérait retrouver la ferveur d’autrefois. Hélas, les choses avaient bien changé ! Mgr Gaudel voulut le dédommager quelque peu de ses dernières illusions en lui conférant le camail de chanoine honoraire, en 1948. Le chanoine Terras voulut alors consacrer le temps qui lui restait à se préparer à la mort et dans cette optique fut admis à la Villa Saint-Charles, au domaine de La Castille. C’est là qu’il s’éteignit subitement au bout de quelques mois, dans la nuit du 16 novembre 1949, sous le coup d’une défaillance cardiaque.