Jean-Baptiste-Philémon-Benoît Tochou (1793-1873)
Jean-Baptiste-Philémon-Benoît Tochou naît à Tourves le 21 mars 1793, fils de Jacques Tochou, charretier, et de Marianne Davin. Ordonné prêtre après la tourmente révolutionnaire, il est naturellement intégré dans le clergé du diocèse de Fréjus à sa restauration. En trois ans, il assumera la charge de trois grosses paroisses successives : nommé curé de Cotignac en 1833, il devient curé de Saint-Tropez l’année suivante, et en 1835, curé-doyen d’Antibes. L’abbé Tochou reçoit le camail de chanoine honoraire de Fréjus en 1843, mais semble davantage attiré par la recherche intellectuelle que par l’activité pastorale. C’est probablement pour pouvoir s’y consacrer entièrement qu’il sollicite dès 1855 un canonicat du second ordre à Saint-Denis, en vain. A cette date, et déjà depuis plus de dix ans il réside à Paris. Il y fournira un « travail de bénédictin » en collaborant notamment à la rédaction du supplément au Dictionnaire des ordres religieux ou histoire des ordres monastiques, religieux et militaires publié par l’abbé Migne en 1859. Le chanoine Tochou meurt à Paris XIVème (92, rue d’Enfer…) le 19 décembre 1873.