Charles Bérenguier (1827-1905)
Charles-Polycarpe Bérenguier naît à Carnoules le 25 janvier 1827, fils de Saturnin Bérenguier et d’Eléonore Bouisson. Il est ordonné prêtre à Fréjus en 1854 et envoyé comme vicaire à Fayence où il reste dix-huit mois. Ensuite, il est nommé vicaire au Luc où pendant treize ans il assiste son curé âgé et malade, assumant lui-même la responsabilité effective de la paroisse, puis est nommé curé de Correns où il préside deux fois les grandes fêtes du pardon. Il est ensuite transféré à Collobrières en 1874, où il doit mettre en œuvre le projet de construction de la nouvelle église élaboré par son prédécesseur, l’abbé Boyer qui avait déjà réalisé la souscription. Il rectifie les plans et les devis avec l’aide de l’abbé Joseph Pougnet (1829-1892), architecte - entre tant d’autres chantiers - des Réformés à Marseille et de l’église de Rians. Trois ans plus tard, en 1875, l’église flambant neuve dressait son clocher dans le ciel de Collobrières. Malgré des problèmes de vue, le curé méritant fut promu curé de Solliès-Pont en 1890, où il restaura parfaitement la vaste église et fit agrandir la chapelle de Saint-Roch. Après quelques années de service dans cette dernière paroisse, estimé et vénéré de tous, honoré du camail de chanoine honoraire depuis 1901, il demanda à prendre sa retraite en demeurant sur place où il profita des soins attentifs de sa famille et de ses anciens paroissiens. Tombé malade le 22 octobre 1905, il doit s’aliter et meurt à Solliès-Pont le 30 du même mois.