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Mgr Auguste Bonnabel (1886-1967), chanoine d'honneurBonnabel

Auguste-Calixte-Jean Bonnabel nait à Baratier (Hautes-Alpes) le 6 décembre 1886, dans une famille profondément chrétienne, fils de Calixte Bonnabel, gendarme, et de Judith Rosa Paris. Après s’être formé dans les séminaires diocésains où il tenait le premier rang, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Gap le 29 juin 1912. D’abord nommé professeur au séminaire le 1er octobre 1912, il reste à ce poste jusqu’en 1914. Pendant la guerre, il est affecté au service des malades : au lycée réquisitionné de garçons, de Gap ainsi qu’à la caserne Reynier, où des établissements sanitaires de fortune sont mis en place. Sitôt la guerre terminée, Mgr de Llobet, évêque de Gap, se l’attache en avril 1919 comme secrétaire particulier, puis le nomme, le 1er janvier 1921, secrétaire général de l’évêché où il épaule efficacement les évêques successifs. Il est fait chanoine honoraire de la cathédrale de Gap le 2 août 1921. Mgr Pic le nomme directeur diocésain des œuvres, lui confiant plus particulièrement l'Union catholique des hommes et l’introduit au chapitre de sa cathédrale comme chanoine titulaire avant d’en faire, en janvier 1932, son vicaire général, consacrant par ce titre une situation de fait. Le chanoine Bonnabel succède à son évêque le 16 août de la même année, le jour même où celui-ci est transféré à Valence ; il est sacré par lui le 26 octobre suivant. Mgr Bonnabel est fait Chevalier de la Légion dMgr Auguste Bonnabel’honneur le 23 mars 1936, et Officier le 3 août 1956. En 1938, Mgr Simeone lui donne le titre de chanoine d’honneur de Fréjus. En 1947, l’évêque de Gap est présent au centenaire de la fondation du diocèse d’Ottawa dont le premier évêque était Gapençais et qui bénéficia alors du ministère d’une cinquantaine de prêtres du diocèse ; à cette occasion, Mgr Bonnabel est fait docteur en droit honoris causa de l’université d’Ottawa. En 1955, il préside aux fêtes importantes organisées au sanctuaire de Notre-Dame du Laus, faisant ainsi rayonner ce haut-lieu au-delà des frontières du diocèse. Il se retire le 13 février 1961 avec le titre d’évêque de Zuri, et meurt le 7 novembre 1967.