Louis Bouiregan (1664-1727)
Louis naît à Pignans, probablement le 21 mai 1664, fils de François Bouiregan et d’Anne Sénès. En 1679, il assiste, à quinze ans, aux funérailles de messire Benoît Liautaud, de Pignans. Il est signalé comme acolyte le 4 octobre 1688 lors du mariage dans son village natal de Madeleine Bouiregan. En 1691 on le voit, jeune prêtre, célébrer un baptême aux Adrets où il intervient depuis Fréjus. Après avoir conquis le doctorat en théologie, l'abbé Bouiregan est nommé professeur au séminaire, en 1707. A la mort de messire Joseph Vairac, second supérieur du séminaire de Fréjus, en 1712, il est appelé à lui succéder et occupe alors sa place au chapitre. Mgr de Fleury lui donne la même année la fonction de vicaire général dans laquelle il sera confirmé, avec Octavien Antelmi, par Mgr de Castellane dès le jour de son intronisation en octobre 1715. Il possédait les chapellenies de Saint-Antoine de Cabasse, Sainte-Madeleine des Arcs, Saint-Martin & Saint-Antoine de Gonfaron. En 1725, il cède la responsabilité du séminaire au chanoine François Brunel. C'est cette même année qu'il dépose son testament devant notaire à Solliès où habitent ses nièces auprès desquelles il s'est visiblement retiré, le 27 octobre 1725, et y ajoute un codicille le 15 mars 1526. Peu après, il résigne sa stalle puisque vingt mois plus tard, son acte mortuaire précise : "ayant été chanoine de l’église cathédrale de la ville de Fréjus et grand vicaire". Il décède en effet à Solliès-Pont le 21 novembre 1727 et y est enterré le lendemain. « Sa science et sa piété sont connues de tout le diocèse » disait Girardin.
Joseph Bouiregan (1678-1752)
Joseph Bouiregan naît à Pignans le 3 mai 1678. Il y a tout lieu de croire qu’il est le neveu du précédent. Son père Philibert avait épousé en secondes noces Marguerite Gras (ou Grasson), le 6 août 1674. De cette union naîtront en outre Thérèse en 1675 (qui épousera Charles Gavoty, peut-être parents du chanoine Gavoty), Philibert en 1677, Anne en 1681, Charles en 1683, Louis en 1685, Rose en 1689, Marguerite en 1693. Joseph, entré dans les ordres n’est pas encore chanoine quand il célèbre en 1723 le mariage de son frère Charles à Pignans, comme « prêtre ». Peu après, il profita visiblement de la résignation en sa faveur de la stalle canoniale de son parent, le chanoine Louis Bouiregan. Il meurt à Fréjus le 30 août 1752 et reçoit le lendemain la sépulture dans le chœur de la cathédrale, du côté de l’évangile.