Famille d’Olivary (Olivari)
Un certain chanoine Louis d'Olivary (ou d'Olivier) est élu par le chapitre en 1605, bien que déjà muni d'un brevet royal, et siège jusqu'en 1629. Il est témoin du mariage de Luc Valleye le 24 novembre 1606 en la cathédrale de Fréjus et de Mathieu Grognard avec Marguerite Augier, le 12 décembre 1621 à Aix. Il pourrait être l'oncle du suivant. Antoine d’Olivary (ca 1590-1662), chanoine de Fréjus. Fils de Jean-Pierre d’Olivary (1554-1633), conseiller au parlement de Provence, marié en 1582 avec Catherine de Vitalis, lui-même fils d’Antoine Olivary (1517-1586), avocat au parlement de Provence puis conseiller-clerc, marié avec Magdeleine Picard, lui-même fils de Guillaume Olivier, notaire d’Aix, époux de Marie Derba, lui-même fils de François Olivier, juriste d’Aix, avocat et secrétaire du roi en 1469, époux d’Hugone Chabert. D’une famille ancienne et distinguée d'Aix, que l'on dit originaire de Lorgues. Elle a donné trois conseillers au parlement, et plusieurs chevaliers de Malte dont un grand prieur de Toulouse et un grand croix de l’ordre. Elle a possédé la terre de Campredon par héritage des Vitalis. Maintenue noble en 1668. Eteinte en 1881 avec la mort de la Révérende mère Marie de la Conception, Athénaïs d’Olivary, carmélite à Aix. Messire Antoine d’Olivary est capiscol de Fréjus quand il assiste au baptême de son filleul, Antoine de Fauris à Aix, le 26 juin 1643.
Il est aussi l’oncle de Messire Joseph d’Olivary (ca 1640- ), lui aussi capiscol, fils de Pierre d'Olivary (1601-1659) et de Sybille des Martins de Puyloubier. C'est probablement lui, alors simple prêtre et vicaire à Sainte-Maxime, qui signe à Lorgues au baptême de son neveu et filleul, Joseph Fauchier, fils d'Antoine et d'Honorade Olivier, le 23 novembre 1678. Devenu chanoine, "noble Joseph d'Ollivary" est de nouveau parrain, cette fois du fils du seigneur de Seillans, Jacques Borelly, le 25 octobre 1696 à Fréjus, puis du fils du maître de chapelle de la cathédrale, toujours à Fréjus, le 5 octobre 1698. Olivary, capiscol est encore attesté en 1708. Le capiscolat ne quittera pas la famille : Joseph a un frère Henri (1643-1715) qui épousera Anne-Marguerite de Pontevès de Giens ; ils seront les parents de Gabrielle, la mère du chanoine Antoine d'Espagnet, troisième capiscol issu de la famille.