Joseph Vairac (1651-1712)
Joseph, né le 3 avril 1651 à Castellane, fils de Pierre Vairac, docteur en médecine et d’Anne Laurans, est baptisé le même jour, un Père augustin est son parrain. Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Senez et conquiert le grade de docteur en théologie. Il est appelé comme professeur de théologie scolastique au séminaire de Fréjus dès son ouverture en 1677 et devient bénéficier de la cathédrale de Fréjus : il l'est déjà quand il se rend le 23 mai 1677, à Grimaud au chevet du chanoine Joseph Antelmi pour y recevoir son testament. Il est nommé supérieur du séminaire en 1681. Le 19 novembre 1686, son père devenu veuf et établi à Fréjus (il y mourra le 3 décembre 1687), y marie sa fille Louise à Joseph Bouis, apothicaire d'Aups. Encore « prêtre, docteur en théologie, bénéficier dans cette église cathédrale», Joseph est parrain de Louise Suffret le 7 octobre 1689, la fille de sa soeur Charlotte et de Louis Suffret mariés sept mois plus tôt... Joseph Vairac est encore mentionné comme "bénéficier dans la cathédrale et directeur du séminaire, docteur en théologie", au baptême de Claire-Madeleine d'Augier dont il est le parrain le 7 décembre 1692, de nouveau « prêtre, docteur en théologie, supérieur du séminaire et bénéficier en la présente église », il est encore parrain, de Jean-Joseph-Léonce, fils de Jacques Camelin le 22 juin 1695. Le 5 décembre 1695, on repère encore sa signature au bas de l’acte de baptême de Jeanne-Thérèse de Veissière, puis le 23 octobre 1696 pour celui d’Honnoré Camelin où il signe « Vairac, pr ». Il obtient la prébende de prieur de Pennafort, à Callas en 1704. Il est nommé vicaire général : il apparaît comme tel dès février 1706. C'est encore comme vicaire général et official qu’il met le Père Piajar, jésuite et supérieur du séminaire de la marine à Toulon, en possession de la seigneurie de Gonfaron en avril 1707. C'est cette même année 1707 qu'il reçoit une stalle de chanoine à Fréjus. Il y meurt le 2 juin 1712 et est inhumé dans le chœur de la cathédrale. Il légua ses biens au séminaire et ses habits de choeur à la cathédrale. Girardin dit de lui : "c'était un homme savant, judicieux, très estimé de Mgr de Fleury."