Sainte Maxime, vierge
L’abbé de Lérins, saint Nazaire, avait fondé au début du VIIème siècle un monastère féminin affilié à celui de l’île Saint-Honorat, ce fut celui d’Arluc (« Saint-Cassien », à l’ouest de Cannes). Une tradition attribue à saint Aygulphe, un de ses successeurs, la réforme du couvent à la tête duquel il aurait placé Angarisma, originaire, comme lui, de Blois.
C’est là que la fille du comte de Grasse et seigneur d’Antibes, Maxime, célèbre pour sa piété, se consacre et prononce ses vœux. La religieuse devient très vite un modèle pour sa communauté. Elle meurt un 15 mai à Callian où elle aurait dirigé un nouveau monastère.
C'est le chanoine fréjusien Joseph Antelmi (1648-1697), dont la compétence fait autorité en matière hagiographique et patristique, qui réhabilita la figure de sainte Maxime, la dégageant de sa gangue d'incertitudes et d'approximations.