Bienheureuse Delphine, veuve et saint Elzéar
Née vers 1282 à Puymichel dans le Luberon, de la noble famille de Glandèves, Delphine de Signes fut mariée à quinze ou seize ans à Elzéar de Sabran, un peu plus jeune qu’elle. Delphine n’accepta qu’à contrecœur ce mariage, car elle voulait garder sa virginité. Elzéar respecta son désir. Quand il mourut en 1323, Delphine voulut vivre dans la pauvreté, en Provence, puis à Naples où elle fut traitée de folle, et de nouveau en Provence : à Cabrières, puis à Apt où elle mourut le 26 novembre 1360. Son corps fut déposé dans la cathédrale d’Apt, à côté de celui de son époux, canonisé peu après (1371).
On ne peut, effectivement la séparer de son époux, Elzéar, comte de Sabran, dans le Gard provençal, et homme de confiance du comte de Provence et roi de Naples, Robert le Sage. C'est d'ailleurs au cours d'une de ses missions de confiance qu'il mourut à Paris en 1323, en allant demander, pour son maître, la main d'une princesse française.
Il fut canonisé par le pape Urbain V qui était son neveu.