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Joseph Sigalloux (1864-1942)

Joseph SigallouxJoseph-Marius-Amédée Sigalloux naquit à Flayosc le 23 novembre 1864, fils de Jean-François Sigalloux, propriétaire âgé de 57 ans, et de Nathalie-Joséphine-Elisabeth Arbaud, son épouse, âgée de 36 ans. Il hérita de ses parents une certaine distinction et reçut d’eux une éducation soignée : après avoir été confié à l’abbé Arène, il poursuivit sa formation chez les Jésuites pour la finir au grand séminaire de Fréjus. Immédiatement après son ordination, l’abbé Sigalloux se voit confier la petite cure d’Agay puis est nommé vicaire à Pierrefeu en 1888, où il acquit la réputation d’être un prêtre selon le cœur de Dieu. On soulignait chez lui sa bonté souriante, son esprit profondément spirituel et une exquise courtoisie. Après quelques années, on l’envoya toujours comme vicaire au Luc en 1892, puis à Hyères en 1899, avant de lui proposer de revenir comme curé au Luc. Dans cette paroisse qu’il connaissait déjà parfaitement, il déploya une activité qui fut la marque de son zèle dans chacune de ses paroisses : il réédifie notamment le presbytère et installe des sœurs franciscaines pour le soin des enfants et des malades. Il est ensuite appelé à Toulon d’abord comme curé de Saint-François-de-Paule puis de la paroisse de Saint-Jean-du-Var. là encore il s’occupe de la doter d’un presbytère convenable et fait venir les petites sœurs de l’Assomption. Mais au-delà de ces réalisations tangibles, il porte le souci obsédant de l’intérêt des âmes. En 1927, l’abbé Sigalloux reçoit le camail de chanoine honoraire. Couronnant son ministère, les épreuves apportèrent à son activité débordante la part d’abandon nécessaire : une cécité quasi-totale et des défaillances de la mémoire l’amenèrent à donner sa démission quoi qu’il lui en coutât. Le chanoine Sigalloux se retira alors dans la maison paternelle de Flayosc. C’est là qu’il mourut le 27 janvier 1942.