Logo2 v5

Constantin Rouvier (1840-1919)

Constantin-Charles-Amédée Rouvier naquit le 8 octobre 1840, fils d’un maréchal-ferrant de Montmeyan. Il reçut de sa famille son énergie de caractère et sa robuste constitution. Ses études littéraires et théologiques achevées dans les séminaires de Brignoles et de Fréjus, il fut ordonné prêtre à Fréjus par Mgr Jordany le 26 mai 1866. Il fut successivement curé de Val-de-Roure, de Fox-Amphoux (1869) et de Saint-Julien (1886). Sa vie s’y écoula pleine de simplicité dans la pratique ordinaire de la prière, du travail et des devoirs d’état, avec les habitudes de discipline et de respectueuse obéissance à ses supérieurs qu’il avait contractées au grand séminaire. Doué d’une grande aménité de cœur, il fut bon, bon envers les humbles, les pauvres. Bon pasteur, il ne se fatiguait pas de visiter chacune des maisons de ses paroisses. A Comps, ensuite, où il fut doyen de 1892 à 1900, il eut plusieurs jeunes prêtres sous son autorité, dont il guida avec prudence les premiers pas dans le ministère pastoral. Il arriva enfin à Bormes en 1900 où il crRouvieréa un patronage pour répondre aux exigences nouvelles d’une situation plus difficile. Il fut nommé chanoine titulaire le 3 juin 1910. Il aimait les fonctions canoniales et assuma au chapitre le service de maître des cérémonies. Durant la guerre, il reprit du service actif sur la paroisse de la cathédrale pour suppléer aux deux vicaires partis pour le front. Au mois de juillet 1919, il fut appelé à Saint-Aygulf pour une messe tardive, il en revint à jeun, en plein midi, sous une chaleur caniculaire, à 79 ans. Sa santé en fut considérablement altérée sans entamer sa bonne humeur et sa cordialité ; il voulut néanmoins continuer son service que des malaises trop fréquent l’obligèrent à arrêter le 25 octobre suivant. Il demanda les derniers sacrements et s’éteint le 14 novembre avec calme et sérénité. Il est inhumé au cimetière Saint-Léonce de Fréjus.