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L’ÉVÊQUE COADJUTEUR

Ancien siege episcopal de la cathedrale de FrejusLe pape François a nommé le 21 novembre 2023, Son Excellence Monseigneur François Touvet, évêque coadjuteur de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

Qu’est-ce qu’un évêque coadjuteur ?

Quand les besoins pastoraux du diocèse le demandent, un ou plusieurs évêques auxiliaires peuvent être nommés à la demande de l'évêque diocésain.  Mais dans les circonstances plus graves, le Saint-Siège lui-même peut prendre l’initiative et donner à l'évêque diocésain un évêque auxiliaire muni de facultés spéciales. Si cela lui paraît opportun, le pape peut également donner à celui-ci le droit de succession, il est alors appelé évêque coadjuteur. (canon 403)

Cet évêque coadjuteur prend possession de son office dès le moment où il présente par lui-même ou par procureur ses lettres apostoliques de nomination à l'évêque diocésain, en présence du chancelier de la Curie.

L'évêque coadjuteur nécessairement constitué vicaire général (canon 406) assiste l'évêque diocésain dans tout le gouvernement du diocèse et il est tenu aux mêmes obligations que l'évêque diocésain.

L'évêque coadjuteur fait par ailleurs pleinement partie de la conférence des évêques où il jouit du suffrage délibératif. (canon 454)

Au canon de la messe, le prêtre est tenu de citer le nom de l’évêque diocésain qui est le pasteur légitime de son Eglise, et il peut ajouter celui du coadjuteur : « notre évêque N, (et son coadjuteur N) ».

À la vacance du siège épiscopal, par démission, transfert ou décès, l'évêque coadjuteur devient immédiatement évêque du diocèse.

Qui est Monseigneur François Touvet ?

Bien que né à Paris le 13 mai 1965, François Marie Pierre Touvet n’est pas sans liens avec Toulon. Il est en effet le troisième des cinq enfants du capitaine de vaisseau Pierre Touvet qui fut scolarisé à Toulon et y reçut même la confirmation des mains de Mgr Simeone le 27 juin 1937. Sa mère Hélène Bazin, fille de lieutenant de vaisseau, voit le jour à Toulon le 15 décembre 1933 et se souvient avoir été témoin du sabordage de la Flotte le 27 novembre 1942. Quelque chose le prédisposait à se rapprocher un jour de notre côte...

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Les dernières promotions

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2022

Le mercredi 27 avril 2022, en la solennité de la dédicace de la cathédrale de Toulon, Mgr Rey a installé le chanoine Michaël Nachez à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

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2018

Le mercredi 3 octobre 2018, en la fête de saint Cyprien, Mgr Rey a installé le chanoine Charles Mallard à la cathédrale Notre-Dame de la Seds.

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2017

Le mercredi 26 avril 2017, Mgr Rey a installé deux nouveaux chanoines honoraires qui ont reçu à cette occasion les insignes de leur nouvelle fonction dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.        

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2016

Le 19 mars 2016, Mgr Rey a nommé cinq nouveaux chanoines, trois chanoines titulaires et deux honoraires, qui furent installés le 23 juin suivant dans la cathédrale Notre-Dame de la Seds.            

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Les publications

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Morale, histoire, théologie, spiritualité, les chanoines continuent d’apporter leur contribution à la vie du diocèse également par leur recherche et leurs travaux intellectuels.

On trouvera dans cette rubrique quelques références aux publications qui ont vu le jour ces dernières années, même si la liste n’est pas exhaustive.

 

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Liste des prévôts

Le premier prévôt connu est de la fin du XIe siècle. Nous regrettons, à cause de l'extrême rareté des documents, de n'avoir pu combler toutes les lacunes et donner des notices plus étendues antérieurement au XVIe siècle. Du moins la liste chronologique est-elle complète à partir de 1536.

1085-1096 AMALRIC Ier fut témoin, en 1085, à la donation faite par Bertrand, évêque de Fréjus, à l'abbaye de Saint-Victor des églises de Pignans, de Barjols, de la Daurade et de Spéluque. Il donne son consentement, en 1094, à la cession de Sainte-Marie de la Napoule par l'évêque de Fréjus, Bérenger, aux moines de Lérins et à celle de l'église de Roquebrune consentie par Dodon aux mêmes religieux. Il assiste au synode, en 1095. Il approuve, en 1096, la donation à Montmajour, par le même évêque, des églises de Barjols, de Spéluque et de Roquebrune.

1099 RAYMOND Ier est témoin à la donation des églises de la Daurade du Luc, de Cabasse et autres faite, en 1099, à l'abbaye de Saint-Victor par l'évêque Bérenger.

1104-1124 AMALRIC II, le même que celui qui est nommé dans quelques chartes Amelius, parait, dès le 18 mai 1104, dans la charte de la donation de l'église Saint-Étienne de Draguignan à Lérins par l'évêque Bérenger. En 1115, il approuve la donation de l'église de Roquebrune à Montmajour et, en 1119, la taxe dont furent frappées par le même évêque les églises du diocèse desservies par les moines de Saint-Victor. Il assiste encore, en 1124, à la cession de l'église Saint-Barthélemy de Palaison aux moines de Saint-Victor.

1129-1131 BERTRAND était archidiacre de la cathédrale depuis 1104. Devenu prévôt, il signe avec les autres chanoines la transaction passée le 19 mai 1131 entre l'évêque et le chapitre d'une part et les moines de Lérins, de l'autre, au sujet de la donation de l'église de N.-D. de Miramas faite à ce monastère. Il fut nommé évêque de Fréjus la même année. (cf Les évêques de Fréjus.)

1141-1154 RAIMOND II reçut en 1141, avec son évêque, une bulle d'Innocent II en faveur de l'abbaye de Lérins ; il intervint aussi, le 22 février 1154, à la cession faite à Saint-Victor de l'église de N.-D. de Seillans.

1170 HUGUES OU R(AYMOND) d'après Girardin, prit part, comme prévôt, à la fondation de la chartreuse de la Verne avec l'évêque Frédol, en 1170.

1176 GERIN (Gireus) assista, le 18 février 1176, à une transaction conclue par le bayle du comte de Provence entre le prieur de Saint-Pons de Puyloubier et le commandeur du Temple de Bailès.

1179 FRÉDOL était chanoine du chapitre et souscrivit à ce titre la charte de la fondation de la Verne en 1170. Il reçut, en 1179, des mains de Hugues de Claviers, alors archidiacre, le fief de Claviers qui fut désormais attaché à la prévôté (n'est pas mentionné dans la Gallia christiana novissima).

1180-1182 HUGUES DE CLAVIERS fut d'abord archidiacre et fit la donation dont nous venons de parler. Il souscrivit, comme prévôt, en 1180, la sentence arbitrale rendue par l'évêque de Vence entre l'évêque et les chanoines de Fréjus et, en 1182, l'approbation donnée par le comte Ildefonse à la susdite donation de Claviers.

1196 PIERRE DE FAYENCE. Il est cité en 1196.

1197-1208 RAIMOND FARAUDI souscrivit, en 1197, la confirmation faite par l'évêque Guillaume de Pontis aux chartreux de la Verne de la donation de 1170 ; en 1202, il assista, avec le même évêque, à une vente faite à Saint-Victor ; en 1206, il reçut de l'évêque Bermond Cornut la donation de la maison prévôtale et, en 1208, il souscrivit la charte par laquelle le comte Ildefonse II donna aux évêques de Fréjus la faculté d'acquérir des terres sans son consentement. Dans cette charte Raimond Faraudi ajouta à son titre de prévôt celui de prieur de la Motte.

1223-1235 RAIMOND BÉRENGER reçut, au mois d'août 1223, du comte de Provence la confirmation des privilèges de l'église de Fréjus. Il obtint aussi, avec l'évêque, au mois de mars 1225, le privilège de la gabelle du sel; il assista, comme témoin, le 28 mai suivant, au consentement donné par l'évêque Bertrand de Favas à la donation faite aux Templiers de la maison de Rue ; le 27 août de la même année, l'évêque paya pour lui à Guillaume de Fayence quarante livres qu'il lui devait. En 1226, le prévôt Raimond Bérenger fut témoin à l'hommage prêté à Riez par Boniface de Castellane à Raymond Bérenger, comte de Provence, pour les fiefs de Salernes, Villecroze et Entrecasteaux. Enfin, le 24 juillet 1227, il assista à la cession du consulat de Grasse faite par les habitants au comte de Provence. Il fut nommé évêque de Fréjus en 1235. (V. Les évêques de Fréjus.)

1235-1240 FOUQUES DE CAILLE, né à Brignoles, signa, le 6 août 1235, les statuts rédigés par l'archevêque de Vienne pour le service de la cathédrale. Deux jours après, il assista comme témoin à la cession faite par l'abbé de Saint-Pons, de Nice, en faveur de Guillaume Audibert, archidiacre de Fréjus, des dîmes que l'église de Saint-Hermentaire de Draguignan possédait à Roquebrune. Le 5 octobre suivant, nous le trouvons à Draguignan où il donne son approbation comme témoin à l'échange du château de Marsens contre ceux du Puget et d'Agay conclu, au mois d'août, entre l'évêque et le comte. En 1239, il assista à Aix, dans l'église des Hospitaliers de Saint-Jean, à l'hommage fait au comte par les prélats provençaux. En 1240, il était à Arles, quand Raymond Bérenger accordait aux consuls des Saintes-Mariés, le 14 décembre, le privilège du sel. Il devint évêque de Riez en 1240, fut sacré l'année suivante. En 1255, il fonda, entre Baudinard et Bauduen, près de Fontaine-L'évèque, l'abbaye de Sainte-Catherine de Sorp pour cent religieuses de l'ordre de Saint-Augustin. Il établit aussi à quelque distance de ce monastère une maison de sept chanoines réguliers chargés du soin spirituel des religieuses et un hôpital pour les pauvres. Il mourut sur le siège de Riez le 27 juillet 1273.

1240-1246 ODON FORNARI, cousin du pape Innocent IV, était prévôt de Fréjus lorsque, le 11 mai 1244, le pape donnait commission à Henri de Suse, alors prévôt d'Antibes, de lui conférer d'autres bénéfices pouvant donner un revenu de cent marcs de sterlings. Il était encore prévôt de Fréjus le 13 décembre 1246 et avertissait le pape que l'évêque ne pouvait plus suffire à sa charge.

1253-1260 GUILLAUME BARDIN, chapelain du pape, était en possession de la prévôté avant le 17 juin 1253, jour où il recevait, avec ce titre, trois bulles d'Innocent IV. Le 11 juillet suivant, il réglait un différend survenu entre l'abbé de Saint-Hilaire et le prieuré de Prouille. Il fut choisi, le 30 septembre 1257, pour arbitre entre Charles Ier comte de Provence et l'évêque de Digne, Boniface, au sujet de l'hommage que celui-ci prétendait recevoir des habitants de sa ville épiscopale, hommage que les arbitres, réunis à Tarascon, dans la maison du comte de Provence, reconnurent lui être dû. Vers la même époque, il s'interposa encore comme arbitre entre Jean Baussan, archevêque d'Arles et les arlésiens au sujet de certains droits de dîmes. Vers 1260, il entra dans l'ordre des Frères Mineurs ; ce qui ne l'empêcha pas d'exercer encore son arbitrage, en 1278, pour le même objet, à la demande de l'archevêque d'Arles, Bernard de Languissel.

1261-1262 GUILLAUME DE SAINT-MARTIN ne garda la prévôté qu'un an. Probable parent de l'évêque Bertrand de Saint-Martin.

1262-1271 GUILLAUME DE LA GARDE était chanoine de Fréjus depuis 1235; il parvint à la prévôté en 1262. Ayant eu un différend avec son évêque, Guillaume de la Font, pour les droits temporels du chapitre, tous les deux en appelèrent à l'archevêque d'Aix, Vicedominus, qui vint à Fréjus et rendit sa sentence le 22 novembre 1271.

1292-1305 BERTRAND DE MORZELLIS était prévôt, le 4 février 1300, lorsque se fit l'élection de Jacques Duèze (futur Jean XXII) à laquelle il ne voulut pas participer. Le 13 juin 1303, il fut témoin à la transaction intervenue entre cet évêque et les habitants de Fréjus, et, le 2 janvier 1304, à celle qui eut lieu entre ce prélat et l'archidiacre au sujet de la juridiction de Bargemon et de Favas.

1306-1308 ALPHANT RAYMOND fut prévôt de Fréjus probablement après Bertrand de Morzellis (La Gallia Christiana place ici un hypothétique Alphant Robaudi qu'elle soupçonne être identique au suivant...) : chanoine attesté entre 1299 et 1304, Alphant Raymond  (ou Raymundi) qu'on sait avoir été prévôt de Fréjus, fut disqualifié à partir de 1308 pour inconduite. Mis en résidence surveillée à la chartreuse de La Verne et réduit à l'état laïc, il mourra avant novembre 1322.

1308-1313 RAIMOND ROBAUDI, archidiacre de Riez, en 1304, était prévôt de Fréjus en 1308; il le fut jusqu'à sa nomination à l'évêché de Marseille, le 1er janvier 1313, d'où il fut transféré à l'archevêché d'Embrun, le 12 septembre 1319. Il y finit ses jours en 1323.

1313- PIERRE DE GOELENS, chapelain et familier du pape Clément V, dispose aussi de nombreux bénéfices en Rhénanie.

-1319 AMBLIC DU PUY, mort le 21 novembre 1319.

1320-   FRANÇOIS GARIBALLI, Jean XXII lui confère la prévôté le 28 janvier 1320, à la mort d’Amblic du Puy. Il est encore prévôt de Fréjus, présent, le 26 octobre 1322, dans la maison de Gaillard Saumate, archevêque d'Arles, lorsque celui-ci nomma les gardiens de la monnaie qu'on battait à Mondragon.

1327 LAMBERT DE MONTMEYRAN mourut un peu avant le 8 juin 1327.

1327-1330 ROSTAING DE MAULSANG était chanoine de Fréjus en 1300, succéda audit Lambert et fut nommé à la prévôté par Jean XXII, le 8 juin 1327; il mourut en 1330.

1330-1347 GUILLAUME DU BOSC d'abord chanoine sacristain de Fréjus, il en devint le prévôt le 7 octobre 1330. Comme l'archidiacre Jean Amiel et tant d'autres, il mène une carrière à la Cour pontificale tout en occupant une stalle au chapitre. Guillaume du Bosc est clerc de la Chambre Apostolique (organisme chargé de l'administration financière du Saint-Siège). A ce titre, il apparait dans nombre d'actes signés d'Avignon où il résidait habituellement. Engagé sous le pontificat de Jean XXII, son service couvrira celui de Benoît XII et s'achève sous Clément VI, puisqu'il meurt à Avignon en 1347.

1347-1348 ROBERT DE VIA, probablement un des neveux de Jean XXII comme l'étaient l'archidiacre Arnaud de Via et le capiscol Jacques de Via, fut nommé à la prévôté le 27 octobre 1347 et fait évêque de Lodève le 14 août de l'année suivante, âgé à peine de vingt-sept ans. Il mourut vers 1356.

1348-1350 RODOLFE DU CROS fit échange, le 2 mars 1350, de la prévôté avec le suivant contre des bénéfices situés dans le diocèse de Cahors.

1350 ALDEBERT BOMPAR DE LASTIC acquit la prévôté le 2 mai 1350 par la cession que lui en fit son prédécesseur.

1357 ARMAND DE LANGEAC. (Gall. Christ.).

1365-1367 RAYMOND-GEOFFROY DE CASTELLANE, était chapelain du futur Grégoire XI, chanoine du chapitre de Fréjus, curé de Lorgues et prévôt d'Aix. Il assista, le 14 mai 1365, au concile d'Apt comme procureur de son évêque et fut prévôt de Fréjus avant d'être nommé à l'évêché de Saint-Paul-Trois-Châteaux, le 15 septembre 1367. Il mourut en 1378. La Gallia christiana donne une version erronée de son nom latinisé en évoquant un "Raymond de Gazellis".

1371-1376 GUILLAUME DE TIRONDO, alias CIRONDE, était à Aix le 25 juillet 1371 et y faisait son hommage-lige entre les mains du Sénéchal; il le fit à la reine Jeanne en 1376.

1397 JEAN CAILLETI, mourut ou résigna vers la fin de 1397.

1398-1403 BERTRAND RAPHAELIS, docteur en droit, d'abord capiscol de Glandèves, fut nommé à la prévôté de Fréjus le 17 janvier 1398. Il fit son hommage-lige au roi Louis II, dans son palais, à Aix, le 12 octobre 1399. Il fut témoin, en 1403, à une transaction passée entre l'évêque Louis de Bouillac et le vicaire de Draguignan, Jean de Seillons.

1408-1418 ETIENNE DE LARBRELLE appelé aussi CHABERT par la Gallia Christiana. De l'obédience avignonnaise, il aura ensuite abandonné Benoît XIII comme son évêque, Gilles Juvenis.

1419-1428 HORACE de CASTILLON, parent de Charles de Castillon, baron d'Aubagne, était prévôt en 1419 ; fut témoin, en 1425, à l'hommage-lige des habitants du Puget et signa, en 1427, le statut de Optando, pour régler le choix des prébendes canoniales après la mort d'un chanoine.

1464 RAYMOND ASSONIS, licencié en droit, était, en 1425, official et juge de la curie épiscopale. Il figure, comme prévôt, en 1439, dans les lettres du roi René et mourut vers 1464.

1464-1482 BERNARD DE CANDIE, d'abord archidiacre, il fut installé dans la prévôté à la fin de 1464 et mourut en 1482.

1482-1494 NICOLAS FIESCHI, nommé ensuite évêque de Fréjus. (V. Lés évêques de Fréjus).

1494 RAIMOND DE CANDIE. (Gall. Christ.).

-1513 JEAN DE POITIERS, protonotaire apostolique, résigna la prévôté en faveur de son neveu en 1513.

1514-1521 ALAIN DE POITIERS, neveu de Jean; Léon X, après l'avoir dispensé « super defectu natalium », chargea l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux où résidait l'étudiant de lui donner la tonsure pour qu'on lui confère la prévôté de Fréjus, que son oncle était dans l'intention de lui remettre ; la bulle est du 20 décembre 1513. Nicolas Fieschi s'opposa à sa prise de possession : le nouveau promu la résignera en 1521 à son vicaire général.

1521-1527 LAMBERT ARBAUD, était évêque de Venosa, dans la Pouille. Il prit possession de la prévôté le 8 décembre 1521. Il était déjà depuis 1519, vicaire et rentier de l'évêché de Toulon pour le cardinal Nicolas de Fiesque, le fut ensuite pour le cardinal Trivulzio. Il fut aussi, successivement à Fréjus, le vicaire général de Nicolas Fieschi et de Franciotto Orsini et exerça, pendant leurs longues absences, les fonctions épiscopales. Après avoir fait son testament le 13 mai 1527, il mourut peu de jours après. Dans ses dispositions dernières il demandait à être enseveli devant l'autel de la Sainte-Vierge, mais soit que ses volontés n'aient pas été exécutées, soit que ses dépouilles aient été plus tard exhumées, Girardin nous dit que sa tombe était devant l'autel de St-Etienne. Lambert Arbaud était aussi prieur de Notre-Dame de Biot.

1527-1531 ANGE ODDO DE CONFINIO, docteur in utroque, avait été envoyé de Rome par Franciotto Orsini, pour régler une question litigieuse avec les habitants de Fréjus. Il passa avec ceux-ci, le 4 septembre 1526, une transaction confirmant celle du 26 avril 1523 et les autorisant de nouveau à amener l'eau de l'Argens dans l'ancien port. Il fut nommé à la prévôté par le chapitre en 1527.

1531-1536 LEONE ORSINI, dans l'attente de l'âge requis pour recevoir les ordres et déjà évêque nommé de Fréjus pour succéder à son grand-père Franciotto, l'étudiant reçoit la prévôté qu'il transmettra à son grand vicaire l'année qui suivra sa prise de possession.

1536-1542 GEORGES FENILIS, chanoine depuis 1528, fit son hommage à la cour des comptes d'Aix, le 12 janvier 1531, obtint la même année le prieuré de Saint-Maurice de Reynier et, en 1539, le vicariat de Mons. Il fut le vicaire général de Franciotto et Leone Orsini. Il mourut avec la dignité prévôtale avant 1542.

-1545 AUGUSTIN BONVOYSIN ou BONVISIN, était chanoine depuis 1525. Il passa une transaction avec les habitants de Claviers, le 10 juillet 1544 (Il n'est pas mentionné dans la Gallia novissima).  

1545-1592 JEAN FOULQUES, alias FULCONIS DE LA GARDE. « Ce prévôt, dit M. Mireur, a été mal connu des Gallia qui n'ont donné ni son curriculum vitae, ni la véritable forme de son nom. Pour avoir ignoré ce dernier, elles ont même coupé notre homme en deux et fait de Jean Fulconis et de Jean de la Garde (qui sont un seul et même Jean Foulque-la-Garde) deux prévôts à travers lesquels elles ont inséré un troisième du même nom et d'un autre prénom, Antoine Fulconis, inexplicable et problématique. »

Jean Foulques naquit à Draguignan et y fut tonsuré le 10 juin 1539, par Antoine Imbert Filholi, archevêque d'Aix. Il reçut le sous-diaconat à Lorgues, le 20 mars 1546, le diaconat à la cathédrale, le 19 décembre 1551. Bachelier en droit, il est pourvu de la stalle de prévôt avant même d'avoir reçu les ordres majeurs : au moins en 1545, en 1540, disent les Gallia. On le voit passer une transaction avec les habitants de Claviers, dont il est seigneur, le 15 octobre 1545, y assister à la visite du vicaire général, Boniface Pignoli, le 30 octobre de l'année suivante, participer à l'assemblée du clergé de France le 27 février 1553. A la mort de Leone Orsini, en 1564, le prévôt assiste, avec le chanoine Pierre Bonnaud, le vicaire général d’Aix pour le gouvernement du diocèse durant la longue vacance qu’i s’ensuivit. En 1567, il mène l'enquête prescrite par le Souverain Pontife pour permettre à l'abbé du Thoronet, Jean Clausse, d'appeler de nouveaux habitants à Sainte-Maxime, territoire relevant de son abbaye. En 1570, Jean Fulconis se permet d’aliéner le fief de Baudron, pourtant attaché à la fonction prévôtale comme celui de Claviers dont il arrente les droits seigneuriaux, mais ces transactions seront cassées après lui. Prieur de ces deux bénéfices, notre prévôt acquiert encore celui de Saint-Siméon, à Tourettes, en 1582. Plus ennuyeux, il semble que Jean Fulconis ait conservé à son service comme esclave un Turc qui avait été baptisé, ce que ne manqua pas de dénoncer le conseil communal de Fréjus. Avec la quasi-totalité des chanoines, le prévôt résolut de quitter la ville, à la suite de l'émeute de 1588 et se retira avec le chapitre à Châteaudouble. A la toute fin de l’année 1592, il résigne sa charge de prévôt et meurt un mois plus tard, le 5 janvier 1593, au château de la Garde, entre Châteaudouble, Montferrat et Figanières, que son père avait acquis et qui lui vaut aussi le nom de Foulques de la Garde. Il fut enseveli, le 11 janvier, dans l'église de Montferrat, devant l'autel du Corpus Domini, accompagné par le clergé des environs et « plusieurs notables personnes ». Son compatriote, le chanoine théologal Maurice Segond, présida la cérémonie et « la prédication et oraison funèbre, disent les archives, fut honorablement faicte. »

1592-1595 ANDRÉ ISNARD, né à Cannes, bachelier en droit canon, avait obtenu, en 1562, le prieuré d'Entrecasteaux, il y fonda le vicariat perpétuel en 1580 et résigna ce bénéfice en 1584. Il fut pourvu la même année d'un canonicat à Draguignan qu'il garda jusqu'à sa mort. Jean Fouques de la Garde résigna la prévôté en sa faveur et il obtint les bulles du vice-légat le 5 décembre 1592. Le chapitre était alors à Châteaudouble. André Isnard prit possession de sa dignité prévôtale dans l'église de cette paroisse le 12 décembre et se fit de nouveau installer à Fréjus le 23 mai 1594, dès que le chapitre y fut retourné. Il mourut un an après, avant le mois de juillet 1595.

1595-1613 PIERRE SAURIN était chanoine de la collégiale de Draguignan depuis 1576. Il fut pourvu de la prévôté de Fréjus par le légat Octave Acquaviva d'Aragona, le 30 juin 1595 et fit revalider ses provisions en 1597, parce qu'il avait assuré à faux qu'il était bachelier en droit. Le chapitre lui opposa, en 1597, Jean Gautier, clerc de Cabasse. En 1609, François Gautier, clerc de Seillans, docteur in utroque, avocat au Parlement de Paris et à celui de Provence, se fit pourvoir de la prévôté par le vice-légat par suite de la résignation faite en sa faveur par son oncle. Ennuyé de ces contestations, Pierre Saurin résigna, en 1613, en faveur de Jean de Camelin, neveu de l'évêque Barthélémy, docteur en droit et prévôt de Glandèves. Il avait gardé le canonicat de Draguignan, avait même obtenu la dignité de capiscol. Il mourut en 1631.

1613-1635 LOUIS DE QUEIRAS, QUEIRATZ ou QUEIRATI, du diocèse de Carpentras, s'était déjà pourvu de la prévôté en cour de Rome en 1611. Il vit s'élever contre lui d'abord les deux Gautier, puis Jean de Camelin et même Nicolas Antelmy. Il eut gain de cause devant le Parlement de Toulouse. En 1635, il fut délégué à l'assemblée du clergé à Aix ; il résigna la même année, en faveur de son neveu et mourut à Fréjus le 14 mars 1636. Il fut enseveli le premier dans la nouvelle tombe des chanoines.

1635-1637 JEAN-JACQUES DE QUEIRATZ, prêtre de Toulouse, docteur en droit, lutta pendant deux ans contre Arthur de Castellane. Un arrangement conclu entre eux et approuvé par le vice-légat le 25 septembre 1637, laissa la prévôté à Arthur de Castellane qui céda à Jean-Jacques de Queiratz le décanat de Lorgues, le prieuré de Saint-Jacques de Belcodène, dans le diocèse d'Aix, et celui de Notre-Dame-du-Plan de Quinson qu'il possédait. Jean-Jacques de Queiratz garda le décanat de Lorgues jusqu'en 1643.

1637-1651 ARTHUR DE CASTELLANE DE MONTMEYAN, né au château de Montmeyan, docteur en droit, était doyen de la collégiale de Lorgues depuis 1629. Il fut pourvu de la prévôté de Fréjus le 15 mars 1635 et en prit possession le 29 octobre de l'année suivante, malgré le refus du chapitre qui, ne voulant ni de Jean-Jacques de Queiratz, ni de lui, y avait nommé Charles Gautier, chanoine sacristain. Enfin nous avons vu comment il s'accommoda avec de Queiratz, nous ignorons de quelle manière le candidat du chapitre fut évincé. Pourtant Arthur de Castellane ne fit son hommage à la Cour des Comptes qu'en mai 1647. Il avait obtenu, en 1641, le prieuré rural de Saint-Georges de Brégançon, au diocèse de Toulon, et avait été nommé vicaire général de Pierre de Camelin en 1644. Il résigna, en 1651, la prévôté en faveur de son neveu Claude. Celui-ci céda à son oncle le prieuré de Montmeyan et lui promit une pension de 650 livres sur la prévôté à laquelle il renonça en 1657. Depuis le 20 novembre 1656, Arthur de Castellane avait été pourvu de la prévôté d'Aups qu'il céda encore à Claude en 1662.

1651-1663 CLAUDE DE CASTELLANE DE MONTMEYAN, né au château de Montmeyan, docteur en théologie, permute avec son oncle pour le prieuré de Montmeyan. Il fut nommé vicaire capitulaire, sede vacante, en 1654, et délégué à Paris, la même année, par le clergé pour défendre au conseil du Roi les privilèges des ecclésiastiques du diocèse. Il reçut à la porte de la cathédrale et harangua à son arrivée Zongo Ondedei qui le prit pour vicaire général le 21 octobre 1659. Il garda huit mois, en 1651,1a prévôté de Barjols, remplaça son oncle à celle d'Aups, en 1662, et résigna celle de Fréjus l'année suivante.

1663-1679 JEAN DE CORIOLIS, clerc d'Aix, docteur en théologie, prieur de Notre-Dame de Beauvois et de Saint-Christophe de Grambois, au diocèse d'Aix, de Notre-Dame des Lumières et de Saint-Didier de Bausson, au diocèse d'Apt, échangea avec Claude de Castellane ces divers bénéfices pour la prévôté de Fréjus et lui promit en outre une pension de cinq cents livres. Cette permutation fut autorisée par une bulle du 11 février 1663. Jean de Coriolis obtint, en 1667, du pape Alexandre VII, les prieurés de Saint-Vincent de Roquevaire, de Saint-Clair, de Saint-Pons de Gémenos et de Saint-Jean de Garguier, à condition qu'il abandonnerait sa prévôté dans deux mois ; ce qu'il refusa de faire. Pendant la vacance du siège, en 1674, il fut nommé vicaire capitulaire, devint le vicaire général de Clermont-Tonnerre et eut encore l'administration du diocèse à la mort de l'évêque. Il fit de nouveau unir à la prévôté le fief de Baudron qui était aliéné depuis 1570. En 1679, étant tombé malade à Arles où il était allé tenir sur les fonts baptismaux le fils de sa sœur, il y fait son testament dans lequel il élit sa sépulture à Arles ou à Fréjus dans la cathédrale, selon le lieu où il mourra; lègue aux sœurs Dominicaines de Fréjus tout ce qu'elles lui doivent, cent livres à Notre-Dame de Grâces de Cotignac, trois cents aux Jésuites de Fréjus, deux cents au chanoine Emphian. Il résigna la prévôté la même année.

Dans sa Description du diocèse, Joseph Antelmy fait en ces termes l'éloge de Jean de Coriolis : « Notre prévôt, issu d'une noble famille d'Aix dont plusieurs membres ont occupé les plus hautes dignités du Parlement et de la magistrature, est un homme d'une pureté de mœurs irréprochable et d'une grande discrétion; il est sévère pour lui-même, mais libéral envers les pauvres. Il est docteur in utroque, voilà douze ans qu'il est à la tête du chapitre et court dans la quarantième année de son âge. » Ces indications nous permettent de fixer à 1635 l'année de la naissance de Jean de Coriolis; il avait vingt-huit ans quand il reçut la prévôté et quarante-quatre ans lors de sa renonciation.

1679-1682 JEAN-ANTOINE DE VINCENS DE SERVANE , prêtre d'Arles, bachelier en droit civil et canonique, eut pour compétiteur Jean de Flotte d'Agoult, prêtre et coseigneur de Seillans, qui s'était pourvu en régale et fut refusé par le chapitre. Vincens de Servane avait à peine obtenu gain de cause, le 20 février 1682, devant le Parlement qu'il permuta avec Eustache de Blin, chanoine-trésorier de la métropole d'Arles.

1682-1701 EUSTACHE DE BLIN, diacre du diocèse de Paris, chanoine trésorier d'Arles, licencié en droit de l'Université de Paris, prieur de Saint-Jean-du-Chêne, au diocèse de Troyes, eut ses bulles de prévôt le 13 décembre 1682 et prit possession le 3 janvier suivant. Il fut ordonné prêtre, à la cathédrale, le 17 avril 1683, par Luc d'Aquin, après avoir suivi au grand séminaire les exercices préparatoires à l'ordination. En 1697, après la démission de Luc d'Aquin, il fut nommé vicaire capitulaire. Louis d'Aquin le prit pour grand vicaire et quand celui-ci eut été transféré à Séez, il fut de nouveau nommé vicaire capitulaire pendant la vacance du siège. Il donna sa démission de prévôt en 1701. Ses armes étaient : Partie au premier de gueules, à un bélier passant d'or, au second échiqueté de sinople et d'argent, à un chef d'or, charge d'une couleuvre d'azur tortillée en pal.

1702-1732 CHARLES-LÉONCE-OCTAVIEN ANTELMY, né à Fréjus, le 3 février 1668, docteur in utroque, frère de l'illustre Joseph Antelmy qui résigna, en 1682, le canonicat et, en 1697, le prieuré de Grimaud en sa faveur. Il devint vicaire général de Hercule de Fleury, fut nommé prévôt par le chapitre et installé le 9 janvier 1702. Il eut contre lui deux compétiteurs qui avaient tous les deux des bulles du vice-légat : Charles-Elzéar Desparra, chanoine-camérier de Pignans, et Joseph-François Deydier, prêtre de l'Oratoire. Il eut raison de leurs prétentions en assurant au premier une pension de cinquante écus d'or et en cédant au second son canonicat avec l'usage de la maison prévôtale. Lui-même continua à habiter celle qui avait été construite par son grand oncle Nicolas à la rue de la Prévôté, actuellement rue de Fleury. Nommé évêque de Grasse en 1726, il fut sacré à Paris le 12 janvier de l'année suivante; il avait été autorisé, par une bulle du 7 août 1726, à garder la prévôté encore six ans. Il mourut à Grasse le 12 octobre 1752, âgé de 84 ans. Son portrait est conservé dans la famille Barbe, au Puget-sur-Argens.

1732-1764 JEAN-CHARLES ALBIN, né à Fayence en 1713, neveu par sa mère des deux Antelmy, Joseph et Octave. Il n'était qu'acolyte quand il fut nommé chanoine en 1728. Avant de prendre possession, il déclara qu'il se soumettait à la bulle Unigenitus et condamnait les 101 propositions de Quesnel. Il était déjà pourvu, depuis un an, du prieuré de Saint-Vincent de Trans qu'il résigna en 1740 pour les chapellenies de Saint-Louis et Saint-Sébastien de Saint-Raphaël. Il était docteur en théologie quand son oncle résigna la prévôté en sa faveur (Les bulles du vice-légat sont du 13 novembre 1732). A ce titre il ajouta, en 1741, celui de vicaire général de Martin du Bellay et en exerça les fonctions jusqu'en 1752. Le chapitre de Saint-Victor l'avait choisi, en 1748, pour nommer à tous les bénéfices du diocèse dépendant de l'abbaye. Il mourut à Fréjus le 1er mai 1764, âgé de 57 ans.

1764-1766 HONORÉ ANTELMY, petit neveu d'Octavien et cousin de Charles Albin, avait déjà obtenu, en 1732, le canonicat que possédait celui-ci avant d'être prévôt. Il lui succéda également à la prévôté. Il était alors docteur en théologie. Il mourut deux ans après, âgé de 58 ans (Il n'est pas mentionné dans la Gallia novissima).

image0081766-1771 JEAN (-TOUSSAINT) CAVALIER, né à Fréjus, docteur en théologie, pro-curé de Saint-Raphaël en 1724, devint curé de cette paroisse, obtint, en 1734, la stalle de théologal du chapitre, fut vicaire capitulaire pendant la vacance du siège à la mort de Pierre de Castellane, archidiacre en 1744, vicaire général de la prévôté de Pignans en 1750, vicaire général de Martin du Bellay et délégué à l'assemblée provinciale en 1557. Il fut enfin nommé prévôt du chapitre en 1766. Vicaire général de Mgr de Bausset et syndic du clergé en 1770, il résigna la prévôté en faveur de son frère l'année suivante et passa le reste de ses jours à Fréjus où il mourut en 1775; Il légua au séminaire trois mille livres pour une bourse en faveur d'un ecclésiastique pauvre de Fréjus, douze cents livres pour la fondation de la confrérie des Agonisants à la chapelle du Saint-Rosaire et trois cents livres aux pauvres de Bargème.

Jules Leonce Cavalier1771-1787 JULES-LÉONCE CAVALIER, frère du précédent, né à Fréjus, docteur en théologie, fut d'abord secondaire à Flayosc, obtint, en 1742, la cure de Figanières, succéda à son frère à la dignité de théologal en 1744, puis à celle d'archidiacre en 1766. Son frère résigna encore en sa faveur la prévôté en 1771. Il fut un des grands vicaires de Mgr de Bausset. En 1780, il fit un voyage à Rome et en rapporta des reliques de Saint-François-de-Paule qu'il fit placer dans un buste d'argent qu'il donna à la cathédrale. Il résigna la prévôté en faveur de son neveu et mourut le 3 septembre 1787.

 

Jean Martin Cavalier1787-1790 JEAN-MARTIN CAVALIER, né aussi à Fréjus, n'était que sous-diacre quand son oncle, Jules -Léonce, résigna l'archidiaconat en sa faveur en 1773. Il était aussi prieur de Saint-Estève de la Font-d'Argens près de Saint-Maximin. Une nouvelle résignation de son oncle lui valut la prévôté le 3 septembre 1787. Il assista à Draguignan, en 1789, à l'assemblée du Tiers-État de la viguerie, fut un des commissaires rédacteurs des doléances du clergé et un des douze électeurs nommés pour élire le député du clergé de la viguerie à l'Assemblée nationale. Il refusa de prêter le serment civique et se rendit à Rome ou, pour gagner sa vie, il travailla aux mosaïques du Vatican. Au rétablissement du culte il fut nommé curé de Draguignan, vicaire général de l'archidiocèse d'Aix et chanoine honoraire de la métropole. Il prit une part très active à la réorganisation des paroisses; fut nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1817, il fit un long mémoire en faveur du rétablissement du siège épiscopal de Fréjus, sur lequel plusieurs personnages influents auraient voulu le faire monter. Il mourut à Draguignan le 18 avril 1823.